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LIRE, C'EST S‘INSTRUIRE Parait depuis 1913 RUES ES
Tirage: 12,000 i di 5 =
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TEL, : 233-3407 La
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ASSURANCES
D'ESCHAMIBAULT |
136, BOULEVARD PROVENCHER
GILBERT D'ESCHAMBAUL1
247-4816
Le ane name meme en dns
JEUDI 2 DECEMBRE 1976
154 Vol, 64 No 35 SAINT-BONIFACE,
Jeunes et francophones
QUELLE PORTE DE SORTIE?
Des étudiants parlent de leur avenir
B''Avant de parler de cultu- Nous avons mené une en- travailler en anglais. étudiants si eux aussi ont Un tiers des jeunes gens neuf ‘‘préféreraient” travail-
re, il faut se vêtir, se nour- quête auprès de Franco- : déjà réfléchi à cette possibi- et jeunes filles interrogés ler en français, six se met-
tir et se loger”, nous disait Manitobains qui ont opté Autre problème qui reste jé, s'orientent vers un secteur tront à l'anglais, seulement
dans une interview le prési- résolument pour la culture ConSstamment posé: celui du précis: l'éducation. Une s'ils n'ont “pas le choix"
départ pour le Québec ou
d'autres pays francophones;
cela provoque, toutes pro-
portions gardées, une sorte
dent de la SFM, M. Archam-
bault. Cela en rapport avec
le maintien de la commu-
nèuté francophone du Mani-
alors que deux d'entre eux
refusent obstinément d'envi-
sager cette possibilité. Par-
mi ces deux derniers, l'un
quinzaine se dirigent vers
d'autres domaines, alors que
huit sont totalement indécis
et ne savent pas encore ce
française, les étudiants du
Collège Universitaire de
Saint-Boniface. Le But: sa-
voir comment ils envisagent
“TRENTE-CINQ AVIS"
Trente-cinq étudiants de
ALL : “fui ” remière, deuxième, troisiè- «
toba. |! est de notoriété pu- . leur avenir professionnel en € Ds de cad Elle pe et BUMAINE années ont Qu'ils feront à leur sortie du est un québécois et de toute
blique qu'il n'existe que très tant que francophones au S®e*Plique par 1e ail que Collège. manière retournera au pays.
peu d'A ties dans pipe Manitoba. Li Let d'en. Plus les postes demandent a gr Es ï | "
il est possible de travailler trée que cette enquête n'a- de qualifications, plus ils S « L'avenir: 11 semble assuré «DÉCISION DIFFICILE"
deux tiers des personnes
: AL 1h (en français) à douze d'entre
interrogées se disaient d'ori-
eux, Quatorze estiment
sont rares en français, par
entièrement en français, ce à
le désir de vivre totalement
vait pas pour objet de mettre
qui soumet les francopho-
nes à un facteur d'assimila-
tion majeur: l'assimilation
par le travail. Huit heures ou
plus d'anglais par jour enta-
ment d'autant leur résistan-
ce.
en question la formation que
reçoivent les étudiants du
Collège, mais uniquement
de saisir comment ils voient
leur avenir en tant que fran-
cophones, et si éventuelle-
ment ils accepteraient de
en français, tant dans la vie
professionnelle que familia-
le et sociale, et par une
certaine lassitude de la ba-
taille linguistique.
Cette question n'est pas
uniquement liée à l'élection
québécoise, mais s'impose
depuis toujours. Nous avons
gine rurale, Cet échantillon
a êté élaboré empiriquement
avec pour seul souci de
permettre à toutes sortes
d'opinions de s'exprimer.
L'enquête n'a donc pas va-
leur de sondage d'opinion,
mais donne un reflet assez
précis de l'attitude des étu-
diants du Collège face à leur
qu'ils devront travailler en
anglais, cinq qu'ils n'en ont
aucun au Mänitoba, les au-
tres n'ont aucune idée sur ce
sujet.
A la question de savoir
si éventuellement ils accep-
teraient de travailler en an-
glais, dix-sept étudiants ont
Le départ au Québec sus-
cite de nombreuses ques-
tions et cotte éventualité est
toujours associee à celle de
l'effritement de la commu-
nauté francophone du Mani-
toba. On peut noter de nom-
breuses contradictions en-
tre la “fidélité à la cause
donc demandé à ces mêmes avenir. répondu par l'affirmative,
(Suite, page 4)
QUELQUES COMMENTAIRES
. il faut qu'il y ait un éveil des étudiants à ce qui
se passe autour d'eux, dans le domaine de la culture.
Il est trop difficile de garder notre langue. Pour beau-
coup d'étudiants, l'avenir se trouve à Winnipeg, en
milieu anglais. I! est possible de maintenir le français,
mais il ne faut pas se laisser prendre par l'anglais,
comme c'est le cas par exemple du Club La Vérendrye.
Ce que nous pouvons faire, c'est montrer l'exemple,
nous faire entendre, constituer un groupe d'universi-
taires unis pour la cause. Beaucoup d'étudiants par-
lent, en effet de déménager, mais ce n'est pas seule-
ment une question de langue, c'est aussi le désir de
voyager, de sortir pour connaître d'autres cultures. ..
S'il fallait déménager pour garder ma culture, je le
ferais. . ."
. je ne vois pas de problème. J'aimerais ensei-
gner en français, de préférence, C'est possible. Il y a de
plus en plus d'écoles françaises, Je ne partirai pas au
Québec. Si tout le monde disait “on veut partir”, qu'ar-
riverait-il? Il faut rester ici, vivre la cause française, la
garder. Au Collège c'est le seul'‘endroit où cela soit
vraiment possible. Il faut vraiment y croire, pas avoir
peur, .."”
. je n'ai aucun avenir ici en tant que francophone,
sinon à Radio-Canada, La Liberté ou dans l'enseigne-
ment. Je travaillerai en anglais si vraiment je n'ai pas
le choix. . . Je partirai peut-être au Québec, mais c'est
risqué, j'y serais totalement étranger. Mais ce serait
beau de pouvoir vivre dans un pays où on retrouve tou-
jours une mentalité française. . .”
(suite, page 4)
MÉLO-MANI PROVINCIAL ‘76 - voir page À
Projets conjoints
du Comité culturel de Saint-Georges
et du C.U.S.B.
(voir page 11)
Décoration intérieure
Système métrique
Activités pré-scolaires
Drogues
Couture
Horticulture
PROFESSEURS DEMANDÉS
à Saint-Georges
pour enseigner aux adultes
Collège
Universitaire
Boniface
Éditorial
LA FRATERNITÉ À SENS UNIQUE
“La crise est présente, le défi immédiat”, déclarait le Premier Mi
nistre du Canada mercredi soir le 24 novembre alors qu'il s'adres
sait à la ‘nation, Nous l'avons vu et écouté alors qu'il lisait le
texte français de son allocution, Le message avait été enregistré,
Le Premier Ministre semblait tendu, mal à l'aise, 1! parla de crise,
!l fallait s'y attendre, ‘La crise est présente, le défi immédiat”
Quand il n'y a pas de crise, on en crée une, On à vu cela en octo:
bre 1970, Le Premier Ministre est un intellectuel. Il est brillant
et l'est astucieux. !l a certainement lu Machiavel, Quelle belle
occasion de tenter sa chance une dernière fois, la cote de sa po:
pularité étant à zéro, quelle belle occasion que la victoire du par:
ti québécois de convaincre le Canada anglais que lui seul, Pierre
Elliott Trudeau, peut sauver le Canada, et de s'agripper ainsi au
Pouvoir. Occasion inespérée aussi de tenter de faire oublier la
mauvaise administration, les scandales, le contenu du rapport du
Vérificateur général qui provoque des haut-le-coeur, Le Premier
Ministre parle de la ‘fraternité humaine, fondée sur la charité au
sens biblique‘ qu'il oppose à la fraternité ‘du sang”. (l parle
de bons Québécois et de bons Canadiens. 1l est rare que Pierre
Elliott Trudeau emploie le terme ‘Québécois. .
Ce n'est quand même pas mal que le Premier Ministre du Canada
parle de fraternité humaine lorsqu'il s'adresse aussi au Canada
anglais. Car là, les Canadiens Français pourraient l'appuyer. Le
sentiment anti-françcais au Canada date de loin, remonte à la Con-
quête, à l'action au tout début de la nuée de marchands et d'a:
venturiers de tout acabit qui suivirent les armées britanniques au
Canada et s'abattirent sur la colonie comme des vautours, et que
le général Murray qualifiait de ‘gens les plus immoraux que j'aie
connus, aventuriers de basse éducation, ou jeunes débutants dans
le trafic, ou vieux faillis en fuite, tous avides de faire fortune sans
grands soucis des moyens qui y conduisenc”,. Dans une déclara
tion qu'il signe, en date du 26 octobre 1764, Murray donne la
liste de 144 protestants établis dans le gouvernement de Québec
depuis la Conquête, affirmant que pas plus de dix (de ces protes-
tants) n'étaient aptes, au sens de la loi anglaise, à être choisis
comme jurés. Ces aventuriers voulaient le pouvoir dont devaient
être exclus, selon eux, les Français Canadiens.
Vinrent les troubles, la rébellion de 1837-1838. Et l'enquêéteur
impérial Durham qui devait demeurer un moment au pays com
me gouverneur, Le gouvernement impérial, inquiet à la suite des
troubles qui ne s'étaient pas seulement produits dans le Bas-Cana-
da mais aussi dans le Haut-Canada et dans les colonies du Golfe,
nomma Lord Durham, ‘gentilhomme élégant, cultivé, reconnu
pour sa largeur de vues”, Capitaine général et Gouverneur en chef
de toutes les provinces britanniques de l'Amérique du Nord, [!
était chargé d'enquêter sur la situation et de faire rapport à Lon-
dres. Les Historiens Guy Frégault et Marcel Trudel disent du rap:
port de Lord Durham qu'il est “l'un des documents les plus im-
portants de l'histoire de l'empire britannique
12
Le document
scella pour longtemps, en tout cas, le sort des Français du Cana-
da, ‘Pour Durham, écrivent les deux historiens, la lutte qui op-
posait, dans le Bas-Canada, Britanniques et Canadiens (lire Fran-
çais Canadiens} en était une de races. 1! tentait de démontrer,
comme d'autres gouverneurs l'avaient soutenu avant lui, la né-
cessité d'adopter une politique d'assimilation à l'égard des an-
N.D.L.R. — Dahs LA LIBER-
TÉ du 28 octobre, nous
avons publié une copie de la
lettre que Monsieur Maurice
Gauthier a adressée au Prési-
dent de Radio-Canada, Mon-
sieur À. W. Johnson, à la
suite du comportement de
Madame Lise Payette à l'é-
mission “Appelez-moi Lise”,
à l'occasion de l'inaugura-
tion des stations de télévi-
sion française de Vancouver
et de Régina. C'est un secré-
Journal
foyers du Manitoba français,
Membre de la M.W.N.A. et cas Hebdos du
Canada,
DIRECTEUR : Marcien Emond.
RÉDACTEUR EN CHEF
Le François.
Albert Lemmel.
MAQUETTISTE
SERVICE DES ANNONCES
CIALES : Au téléphone: 247-4824,
2 / LA LIBERTÉ. jeudi 2 décembre 1976
hebdomadaire publié
Presse-Ouest, Limitée, au service des 12,000
JOURNALISTE COOPÉRANT:
Argele Luobeau
taire à la correspondance
du cabinet du Secrétaire
d'Etat qui a répondu à Mon-
sieur Gauthier. Cette répon-
se n'a pas satisfait Monsieur
Gauthier. La correspondance
se poursuit comme on le voit
ci-après.
Monsieur le rédacteur
Je vous fais parvenir copie
de la réponse que me faisait
parvenir le Secrétaire d'Etat
à la plainte que je soumet-
le jeudi par
Toute correspondance doit
à LA LIBERTÉ
Boniface, Manitoba, R2H 3B4.
Au téléphone : 247-4823,
ciens vaincus, Durham à constaté, avec tant d'autres, le malheu:
reux état d'inlériorité dans lequel se trouvait le Canada français
vers 1839 (sans historiens, sans littérateurs et sans théâtre), ce
qui l'a amené à souhaiter que les Canadiens Français fussent as-
similés pour leur plus grand bien et pour prévenir les conflits
qu'il prévoyait dans l'avenir”. ‘C'est pour les tirer de cette in-
fériorité, écrivait Durham dans son rapport, que je veux donner
aux Canadiens (lire Français Canadiens} notre caractère anglais".
Et aussi : 1! faut établir ‘pour toujours le caractère national qui
doit être donné au Bas-Canada : ce doit être celui de l'Empire
Britannique, celui de la race supérieure qui doit à une époque
prochaine dominer sur tout le continent de l'Amérique du Nord‘.
Comme premier pas, Durham recommanda l'union des deux
Canadas, demandée depuis longtemps par les Britanniques du
Bas-Canada,
Ce qui fut fait, En 1852 le recensement indique que la popula-
tion de ce qui était le Haut-Canada dépasse celle de l'ancien Bas:
Canada de 60,000 habitants, Les luttes nationales ont pris fin
pour les Canadiens Français qui demeureront et jusqu'à nos jours,
divisés en partis politiques, et de plus en plus minoritaires au
Canada, Les Britanniques auront gagné la partie, seront enfin
maîtres de la politique et de l'économie, mettront toutes leurs
énergies à développer le pays, multipliant les réseaux de commu
nication nécessaire à la réunion, sous un même gouvernement, de
toutes les colonies de l'Amérique du Nord Britannique. Cela dans
un espace de temps très court, et avec l'appui de l'élite canadien-
ne-française désireuse de conserver ses privilèges, d'en acquérir
de nouveaux et de se hisser au niveau des maîtres.
En 1849, le Parlement du Canada-Uni se trouve à Montréal. Pen-
dant la session, le ministère Lafontaine-Baldwin pfésente un pro-
jet de loi destiné à indemniser les habitants du Bas-Canada qui
ont subi des dommages en 1837-1838 par suite des représailles
exercées par les troupes britanniques. Les marchands anglais
crient à la “French Domination”, insultent le gouverneur qui a
prononcé le discours du trône dans les deux langues, et brûülent
l'édifice du Parlement.
La Confédération arrive comme suite logique à l'Union. Un pacte
entre deux “nations” comme on nous l'a répété? Faux. Le peu
ple ne fut jamais consulté sur la nouvelle formule qui a contribué
à 'endre les Français Canadiens encore plus minoritaires au Cana:
da, L'immigration massive du début du siècle vint régler le cas
des nôtres hors Québec.
“Fraternité humaine, fondée sur la charité au sens biblique”, dit
le Premier Ministre Trudeau. Nous le voulons bien, Mais la ‘bonne
, Ca toujours été d'un côté seulement, celui des Canadiens
Français. Les événements récents laissent entrevoir que c'est fini.
Il faudra maintenant plus qu'un beau discours ou des menaces
du Premier Ministre Trudeau, plus que le “bilinguisme”, pour
changer le cours de l'Histoire. Le sursaut des Québécois est logi-
que. Le mouvement est irréversible. Comme dit l'autre, nous
7
entente
vivons une époque intéressante. . .
Lettres à LA LIBERTÉ
Réponse à la lettre de Monsieur Maurice Gauthier
tais au Président de Radio
Canada au sujet de Mme Lise
Payette.
J'inclus également copie
d'une deuxième lettre que je
lui adresse.
Sincèrement,
Maurice À, GAUTHIER
MAG /ep
Pièce Jointe
LA LIBERTÉ
être adressée
Case postale 96, Saint-
L'abonnement annuel coûte $7.50 au Canada.
$8,50 aux Etats-Unis, et $9,50 dans les autres
Jean-Jacques pays.
LA LIBERTE est imprimée sur les presses de
Kingdon Printing (1974) Ltd., 807, rue Erin,
COMMER-
Winnipeg, Manitoba R3G 2W2.
Enregistrée comme courrier de deuxième
classe : no 0477.
Le Cabinet du
Secrétaire d'Etat
Ottawa (K1A 0M5)
le 8 novembre 1976
Cher monsieur Gauthier,
Le Secrétaire d'Etat, l'ho-
norable John Roberts, m'a
prié de vous remercier de lui
avoir fait parvenir copie de
la lettre que vous adressiez
en date du 18 octobre 1976
à monsieur À. W, Johnson,
Président de la Société
Radio-Canada, par laquelle
vous lui exprimiez vos vues
sur quelques-uns des com-
mentaires qu'a faits Mme
Lise Payette lors d'une ré-
cente émission à la télévi-
sion du programme ‘Appe-
lez-moi Lise”, ainsi que sur
sa façon de prononcer les
noms des villes capitales de
la Colombie-britannique et
de la Saskatchewan.
Jean-Jacques Le François
Monsieur Roberts a pris
bonne note de vos objec-
tions à la manière dont ladite
animatrice très connue a
prononcé ses mots de bien-
venue aux téléspectateurs
francophones de Vancouver
et Regina à l'occasion dont
il est question, et il regrette
énormément que vous et
d'autres parmi les gens de
ces deux villes ont pu s'of-
fusquer des remarques de
Mme Payette auxquelles
vous faites allusion. Je puis
vous assurer, toutefois, que
celle-ci n'avait aucune in-
tention de déplaire à son
auditoire, et le Ministre m'a
demandé de vous faire con-
naître que vous recevrez
sans doute une réponse à la
plainte que vous soumet-
tiez à monsieur Johnson
dans un avenir rapproché.
J'espère que cela saura
vous satisfaire pour le mo-
(Suite, page 3)
Les lettres à LA LIBERTÉ
Nous rappelons à nos lecteurs que les lettres qu'ils
nous adressent doivent être signées et comporter, de
manière lisible, les noms, adresse et numéro de télé-
phone de l'auteur. Les lettres anonymes ne seront pas
publiées. L'adresse et le numéro de téléphone ne sont
pas destinés à la publication. Enfin, nous demandons
à nos lecteurs d'être brefs lorsqu'ils nous écrivent.
ment, et le Secrétaire d'Etat
désire que je vous exprime,
de sa part, son appréciation
que votre protestation ait
ôté ainsi portée à son atten-
tion,
Veuillez croire, cher mon-
sieur Gauthier, à l'expres-
sion de mes sentiments les
meilleurs,
Benton Jackson
Secrétaire
à la correspondance
Honorable John Roberts
Secrétaire d'Etat
Ottawa, Ontario
K1A OMS
Je suis un Franco-Mani-
tobain et suite aux résultats
des élections du 15 novem-
bre dernier, je me pose, ainsi
que tous mes concitoyens,
des questions brûlantes et
ceci malgré le fait que je
comprends les aspirations
culturelles du Québec et leur
légitimité.
1) Le Parti Québécois va-
t-il insister pour la sépara-
tion même si Ottawa et les
Monsieur le ministre,
Le contenu de la lettre de
votre secrétaire à la corres-
pondance en date du 8 no-
vembre 1976, ne me satisfait
nullement,
Le fait qu'un secrétaire à la
correspondance réponde à la
plainte que je vous soumet-
tais au sujet de Mme Lise
Payette démontre bien votre
intérêt et compréhension de
la situation,
Je suis conscient que Mme
Payette n'est plus en cause,
mais le principe demeure.
Inquiet
autres provinces offrent des
concessions acceptables et
une nouvelle constitution
canadienne?
2) Les minorités franco-
phones hors Québec sont-
elles si négligeables? Ne
considérera-t-on pas qu'el-
les peuvent être un ciment
d'unité nationale?
3) Tous les risques d'une
séparation ont-ils été bien
calculés?
Lettres à LA LIBERTÉ [suite]
Veuillez agréer, Monsieur le
ministre, l'expression de
mes sentiments distingués.
Maurice Gauthier
Maurice À. GAUTHIER
Sous-Ministre
Développement Coopératif
Copies: La Liberté
Hon, Joseph Guay,
Ministre d'Etat
4) Est-il impossible d'envi-
sager une Confédération du
type hélvétique?
J'ose espérer que M. René
Lévesque ne divisera pas
notre si beau et grand Cana-
da sans avoir été ouvert sin-
cèrement à d'autres formules
de rechange en ayant cons-
cience que l'époque des na-
tionalismes fanatiques est
>
révolue Jean S. Soliman
cc! La Presse, Le Devoir
Le ‘‘coup de pouce”
Succès d'une conférence du Père Van Straaten
Monsieur le Rédacteur,
L'organisation des Catho-
liques Unis pour la Foi désire
vous exprimer sa reconnais-
sance pour la belle présen-
tation de l'Apôtre universel
de la charité, en page 15,
dans LA LIBERTÉ du 11 no-
vembre 1976.
Cette conférence du R,P,
Werenfried van Straaten, O.
Praem,, remporta un franc
succès, Merci également à
M. l'abbé Edouard Morand,
curé de ‘Saint Vital Catholic
Church" pour avoir gracieu-
sement offert la salle de sa
paroisse afin de recevoir le
distingué visiteur,
Enfin, merci aux 85 audi-
teurs qui ont fourni la géné-
reuse somme de $800,00
pour les oeuvres de celui qui
a mérité le nom de Mendiant'
du Bon Dieu,
Parmi ces gens plusieurs
ont affirmé être venus à
cette réunion après avoir vu
l'annonce dans LA LIBERTÉ,
D'autres ont exprimé leur
regret d'avoir été empêchés
d'y assister pour des motifs
légitimes
Pour le bénéfice de ceux
que le sujet intéresse, voici
quelques notes biographi-
ques sur le Père van Straa-
ten
Nous reproduisons en
substance des extraits du
pamphlet intitulé "BEGGAR
FOR GOD'", Né à Mydrecht
en 1913, il fut ordonné prêtre
en 1940
“Dans l'édition de Noël
1947, la revue mensuelle
‘Toren' en Belgique, le Père
Werenfried avait écrit un
compte rendu du sort de mil-
liers de personnes entas-
sées dans des souterrains
pollués, Sans doute la fête
de Noël avait inspiré à l'au-
teur le titre de cet article:
Pas de place pour Lui dans
l'hôtellerie,
Le communiqué attira l'at-
tention du Supérieur du Père
van Straaten qui demanda
au R, Abbé Stalmes de con-
fier au Père Werenfried la tà-
che de secourir six millions
de catholiques. Ainsi naquit
“L'aide à l'Eglise en détres:
se",
En 1962, les nombreuses
activités cumulées par le
Père Werentried eurent le
mérite d'être nommées ‘'oeu-
vres papales” et en 1964 le
R. Père fut officiellement re-
connu Directeur Général par
le Saint-Siège
M.-L. Boily
Sympathique appui
Monsieur le Rédacteur,
Voici mon chèque pour
un abonnement de soutien à
LA LIBERTE. Je suis très
content de recevoir votre
hebdomadaire et je vous
souhaite bon succès.
Nous trouvons la culture
profiter, Mais je voudrais
bien vous conseiller d'être
plus positif. Nous autres
Canadiens, ni.anglais, ni
français, sommes souvent
choqués de vous voir vous
séparer, en essayant de sau-
ver votre langue. Nous subis-
sons le même problème.
vous, et, de plus, nous som-
mes fidèles à l'esprit cana-
dien., Soyez courageux, et
faites des efforts pour répan-
dre votre culture. C'est ça, la
formule pour sauver votre
langue
Veuillez agréer, cher mon-
sieur, mes sentiments les
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Letellier, Manitoba 7, baie Monaco, Saint-Boniface
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7-453, rue Marion, Saint-Boniface -194, , Q
741 - Mile D. Lachance 772 - M. André Philippot RIEN DE NEUF
Portage-la-Prairie, Man. pa Lg cl “pd
742 - M, Jean-Louis Ouellette - M, Alexis po :
14, Bay Lodge Pine, Saint-Vital, Man. Saint-Claude, Manitoba Au plus fort de la campagne électorale pour la présidence
743 - nine dorpes pourrie A; Let Ad A VAS Mi des États-Unis, en 1968, je me trouvai pendant un certain
lo le , Man. . ; dv, ' [ ' han A , , P Fa
744 - Mlle Marie-Louise Boily 175 - Lionel et Angéla Fréchatte temps en Louisiane. J'étais là-bas en mission officielle.
194, rue Despins, Saint-Boniface 274, av. Hamel, Saint-Boniface Chaque jour, chaque soir, sur une grande estrade près d'où
Ko 776 - M. et Mme Alphonse Cloutier MAG Ar
745 - . ne QU Legault à 965. Part” l'E lise, Saint-Norbert je me trouvais, l'organisation électorale de George Wallace,
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409-59 Wilmot Place, Winnipeg, Man. 909, Sainte-Thérèse, Saint-Norbert, Man. k ii wi ù
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58, av. Lord, Saint-Norbert, Man. pi: FANS RAP AAe TUE Saint-Bon. mais à l'ancienne, ruban de velours autour du cou, jouait
Tai PT-SS UE FUTEY Winnipeg, Man. Otterburne, Manitoba des hymnes sur l'harmonium, des jeunes filles venaient en-
750 - M. Rosaire Flola | 781 - M. Gérald Turenne Suite chanter. Entre les numéros, les organisateurs s'a-
. Sainie-Anne-d69-Chènes, Man, 64 QT NNNIERANP UN MANN" dressaient à la foule venue voir le spectacle. Le soir, des
; re TRS Man. Notre-Dame-de-Lourdes, Manitoba cuivres. Du jazz, des marches militaires.
752 - Mme Gaetan Hutlet 783 - Mme Gp k
RE LA de Ro LL ul de J'étais bien au courant de ce qui se passait dans le Deep
255, rue Dumoulin, Saint-Bonitace Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba South à cette époque, les démonstrations, les attentats, les
754 + M. Jean Fi 785 - ue NA ALEAES assassinats. Mais jamais je n'aurais cru que tant de haine
768 - Fe ag rade 708 = Mine mandi Cardio puisse être déchaînée. J'étais maintenant à même de m'en
Saint-Claude, Manitoba AE rue Carton, Winnipeg, Man. rendre compte. J'avais peine à en croire mes yeux et mes
156 - ; | 787 - R.P, Antoine Champagne : À
146 RE ES TA ENS NN des 080 TR: Santiébnitéce oreilles. Tout ce beau monde blanc, propre, tellement cor
357 - M. Denis-A. Marion ‘ 188 - M. À. G. Morier rect, qui se transformait tout à coup, dès qu'il était ques-
Saint-Jean-Baptiste, Manitoba M HI na a ol Saint-Boniface tion des Noirs, en de véritables enragés dont les propos,
758 - Pè lletier, 0.M.I. - M. Marcel Rondeau , 22) )
“: PA Hg pere 13, ch. Saint-Louis, Saint-Vital, Man. avaient de quoi faire frémir.
759 - Armand et Rolande Bisson 790 - Denis et Michelle Chénier dit) fs
444, rue Jeanne d'Arc, Saint-Bonitace LA nt a J'étais donc en mission, officiellement envoyé là par un mi-
760 - el FER 48-111, rue Hergrave, Winnipeg nistère. J'avais un adjoint. Chaque jour, nous parlions à
161 - M. Maurice Achet 792 - M. Chas. Pachet beaucoup de gens. Un après-midi, nous eûmes, mon
515, rue Ritchot, Saint-Boniface soi A ne $r., Winnipeg adjoint et moi, une longue conversation sur le Canada, pays
GER The Pas, Manitoba mal connu des citoyens américains qui ne semblent en con-
763 - Mlle Emma Lavallée naître que les extraordinaires territoires de chasse et de pé-
(A SUIVRE)
159, rue Austin, Winnipeg, Man. che du Grand Nord. À un moment, il fut question de la cam-
pagne de Wallace et des Noirs. Mon adjoint, un pur Anglo-
Canadien, laissa tout à coup tomber: “Vous avez vos pro-
ET AR A 0 td abat Ce Pet un]
LA LIBERTÉ, case postale 96, Saint-Boniface R2H 3B4 | AAA SL ES . ., On à les nôtres avec les
Voici mon chèque au montant de $............ A ER TITI | ç a
pour un abonnement de soutien à LA LIBERTÉ. Ù O
Je rapportai l'affaire à Ottawa où l'on parut bien fâché. Mais
rien ne se produisit. Quelques mois plus tard, ce même
fonctionnaire repartait en mission. . . aux USA...
Jean de Lotainville
CÉEELLEEEEEECTECECEEE EEE EE EEE TEE ETES TE SEE ET EST EEE ELITE
CELELLEEELLET EEE ECECEEEE EEE ET E CEE EE EEE ETES EESTI LIE EEE EETLIIIIE
L4
LA LIBERTE, jeudi 2 décembre 1976 / 3
enquête
Quelle porte de sortie?
(suite de la Une)
française'', la réalité écono-
mique et la possibilité de
déménager dans un autre
pays francophone, Souvent
les réponses restent fort va-
ques et marquées par un
certain nombre de clichés
non encore analysés, Qua-
torze réponses négatives ca-
tégoriques, quatre étudiants
passeraient volontiers quel-
ques années au Québec,
mais dans l'idée de revenir
au Manitoba plus tard, deux
se reposeraient la question
en cas de séparation, six
partiront si le français dis-
paraît totalement ici, deux
choisiraient un autre pays
francophone, alors que cinq
seulement ont répondu par
l'affirmative pour la Belle
Province, Restent ceux qui
ne se sont jamais posé la
question.
Ces données chiffrées
n'ont que peu de valeur en
elles-mêmes, la discussion
avec les étudiants sur les
deux thèmes soulevés s'est
révélée beaucoup plus ri-
che.
AL,
(Enquête mende par Albert
Lemmel et Angèle Lebeau)
PRIORITÉ: L'EMPLOI, PAS LA LANGUE
Dans l'ambiance calme et
feutrée de la bibliothèque du
Collège, quelques étudiants
travaillent, le nez résolument
plongé dans leurs livres, La
période d'examens est déjà
avancée, Et pourtant ils se
montrent prêts à la discus
Très disposés à parler
de leur avenir, de celui de la
francophonie et accessoire-
ment de ce qui se passe au
Québec
sion
A la cafétéria, en grappes
autour de longues tables,
ils sont pressés de finir
leur repas. Les bruits de
fonds laissent songeur. || s'y
mêle beaucoup d'anglais
Cela suffit pour relancer une
discussion acharnée sur les
difficultés de vivre de la cul-
ture française
“Comment envisagez-vous
votre avenir professionnel
en tant que francophones
au Manitoba?" Les réponses
vont du simple “Bof” à la
longue dissertation sur le
sort de la communauté fran-
Ccophone en passant par les
explications confuses de
personnes embarrassées de
ny avoir jamais sérieuse
ment songé
Elles varient également
selon la conception propre
de chaque étudiant de ‘“l'a-
venir'' professionnel, Cela
signifie-t-il pouvoir travailler
en français? Pouvoir gagner
plus où moins d'argent que
d'autres? Seuls ceux qui as-
socient la notion de travail
à celle d'environnement oul-
turel sont catégoriques, ‘Il
n'y a pas d'avenir pour nous
ici en tant que francophone."
Sous-entendu, il faudra tra-
vailler en anglais et perdre
un peu plus encore de ce
qu'il nous reste de canadien-
français. lIS sont peu nom-
breux, mais leur argumen-
tation est solide
Les questions de débou-
MANITEBA
THE CLEAN ENVIRONMENT COMMISSION
ENQUETE SUR LA FUMEE
En vertu des stipulations du The Clean Environment Act, The Clean Environment
Commission tiendra des audiences publiques pour enquêter sur la présence de
fumée dans le Sud du Manitoba depuis plusieurs semaines.
Objet des audiences
- entendre les représentations et recevoir les dépositions individuelles des ci-
citoyens, du gouvernement et des autorités municipales et des organisations
et entreprises affectées par la contamination de l'environnement par la fumée.
- Déterminer les causes du problème quant aux lieux, la durée, la nature et
l'importance.
- Se pencher sur les méthodes d'utilisation du feu en agriculture, en sylvicultu-
re, dans le contrôle des mauvaises herbes, pour la destruction des déchets et
pour le défrichement,
Recevoir les dépositions touchant les effets de la fumée sur la santé humaine
et sur la vie de la communauté y compris la sécurité du transport et de l'indus-
trie du transport, du commerce et des activités de loisirs.
- Compiler les informations obtenues de façon à en constituer une base en vue
d'un rapport et possiblement de recommandations au Ministre responsable du
The Clean Environment Act.
Audiences régionales
Des audiences régionales seront tenues pour donner l'occasion à ceux qui ont des
renseignements précis sur le problème, ses sources et effets à 10h00 a.m. aux
dates et endroits indiqués:
- Lac-du-Bonnet, le 7? décembre 1976, Salle de la Légion, Angle de la rue Mac
Arthur et de la 3e rue.
- Falcon Lake, le 8 décembre 1976, au El'Nor Resort, Falcon Beach.
- Steinbach, le 9 décembre 1976, Salle du Conseil de Ville,
- Brandon, le 17 décembre 1976,
Centre civique,
225, avenue Reimer.
Salle du Conseil de Ville,
Centre civique,
Angle des 9e rue et avenue Louise.
- S'il y va de l'intérêt public, des audiences auront lieu dans d'autres localités.
Audience principale
Une audience principale sera tenue pour recevoir les mémoires et témolgnages
des individus et organisations ayant des connaissances particulières du sujet et
étant directement affectés par ce problème de la fumée. Cette audience aura lieu
à 10h00 a.m.:
- Winnipeg, les 17 et 18 janvier 1977, Edifice no 2
Complexe Fort Osborne
139, avenue Tuxedo
Représentations
Toute personne que touche particulièrement le problème présentement considéré
peut se présenter devant la Commission à l'une des audiences indiquées plus
haut. Toute personne désirant faire des représentations à l'une ou l'autre de ces
audiences devrait en informer la Commission à Case 4, Edifice 2, 139, avenue
Tuxedo, Winnipeg, R3N OH6, par écrit ou en composant le numéro 489-4511,
poste 192, Les mémoires devant être présentés à la Commission à l'audience
principale des 17 et 18 janvier 1977 devraient être adressés à la Commission au
plus tard le 3 janvier 1976, afin de faciliter la reproduction et la distribution de
copies avant la date d'audience.
4 / LA LIBERTÉ, jeudi 2 décembre 1976
chés que 8e
étudiants du Collège res-
semblent fort à celles de
tout étudiant de tout pays
à savoir que sur le marché
du travail ils seront jetés
dans une compétition dont
tous ne sortiront pas vain
queurs, Leur priorité semble
donc être celle de l'emploi,
pas celle de la langue. D'ail-
leurs presque tous se rési-
gnent à travailler éventuelle-
ment en anglais, Seuls quel-
ques rares étudiants espè-
rent arriver à un bilinguisme
monnayable à profit, Dans
les secteurs de la traduction
notamment,
posent les
L'avenir de la francopho-
nie touche les étudiants, Au
fil des discussions, on sent
que le problème pend au-
dessus de leurs têtes comme
une épée de Damociès. Mais
les réactions laissent devi-
ner une certaine lassitude
qui parfois confine à un sen-
timent de culpabilité. Com-
me s'ils se sentaient pris en
faute de n'avoir pas trouvé
de réponse. Comme s'ils se
sentaient pris en faute de ne
pas se torturer l'esprit avec
un problème dont certains
ne saisissent pas bien le
fil conducteur. Un certain
nombre de contradictions
dans leurs affirmations le
confirment. On ne veut pas
partir, on ne fait rien contre
l'assimilation croissante
dont on ne veut pourtant
pas, au moins dont on dit
ne pas vouloir.
Les plus confiants dans
leur avenir restent encore
les futurs enseignants. Is
mettent tous leurs espoirs
dans le développement des
écoles françaises, “On aura
toujours besoin de profes-
seurs,.
Ils préféreraient travailler
en français. En dehors de
l'enseignement: “Radio Ca-
nada, LA LIBERTE, le Cen-
tre Culturel. . .” C'est peu.
Et que ce soit dans l'admi-
nistration, le commerce ou
les professions libérales on
se prépare à ‘servir la clien-
tèle au mieux dans les deux
langues."
La solution invoquée le
plus fréquemment est celle
d'une vie professionnelle en
anglais et d'une vie familiale
en français. L'anglais n'est
alors considéré que comme
un outil de travail. Encore
ne faut-il pas se laisser do-
miner par son outil.
Sorties des idées reçues
et des sentiers battus, les
réponses sont moins net-
tes. Elles sont basées sur
des ‘cela dépend”, ‘on es-
père que. . .” “on croit
que. . .”, “on a l'impression
que. . .” Un vocabulaire qui
souligne le caractère de cer-
tains voeux pieux qu'on se
prépare mentalement à ne ja-
mais voir aboutir. Un voca-
bulaire aussi qui fait remar-
quer parfois une méconnais-
sance des vrais problèmes
due à un manque d'informa-
tion. Pour un grand nombre
d'étudiants, le problème lin-
guistique reste un problème
familial, pas politique.
Restent les indécis, ceux
qui passent leur temps à des
études dont ils ne savent
pas ce qu'ils voudront en
faire plus tard...
",,, SI J'AVAIS LES AILES
D'UN ANGE,.,"
Je ne partirais pas pour le
Québec. ,'', lance-t-on sou
vent sur un ton déterminé
Le Québec est un beau
pays à visiter, Pas un en
droit où vivre." Cette opinion
jaillit spontanément, aoccom-
pagnée d'un flot de paroles
pour l'étayer, Pourquoi" La
réponse ne suit pas, Ou
alors elle est faite de préju-
gés portant sur la mentalité
québécoise que la plupart
ne connaissent d'ailleurs que
(suite, page 22)
QUELQUES COMMENTAIRES
{suite de la Une)
“,,, Moi je serai agriculteur, c'est là qu'il y a le plus
d'avenir, La langue? Pas de problème...
mes vaches
sont bilingues. De cette façon il est possible de fonc-
tionner. En milieu rural on a une plus grande liberté
d'action. On subit moins de pressions du monde an-
glophone. Les gens parlent le français au magasin gé-
néral, à la taverne, et les représentants sont bilingues.
.. À la campagne on a un pouvoir plus grand en tant
que francophone, . ,"
“,.,, l'avenir professionnel en tant que francophone?
Il dépend du domaine dans lequel on va se lancer. Si
on reste dans la petite clique de Saint-Boniface, pas
de problème. En dehors il n'y a pas d'avenir. Mais je ne
veux pas rester dans ce cadre, trop de gens travaillent
à leur bénéfice personnel, Je m'y sentirais trop res-
treinte. .
. Je ne crois plus à “La Cause”, je ne crois
plus à l'avenir des Franco-Manitobains. Les jeunes
n'aiment pas se faire écoeurer par les affaires de poli-
tique. On ne nous donne qu'un côté de la médaille, . .
Les jeunes sont plus intéressés par le côté culturel.
Mais une culture vivante, pas celle d'un petit groupe...
Je ferai des études ailleurs, puis je partirai, si l'endroit
où je suis me plañ, J'ai pensé partir au Québec mais je
ne le ferai pas. Je me ferai probablement assimiler
[010
“.,, l'avenir est bon. Il y a du travail, pas de problé-
me. Je partirai peut-être, au Québec ou ailleurs. Cela
dépend de la séparation. Si le Québec se sépare, la
communauté franco-manitobaine ne durera pas, pas
longtemps. .
. Je me reposerai le problème plus tard,
cela dépend de l'actualité. Si le Québec se sépare je
"”
m'en vais...
“, ,. aucune idée. Il y a plus de chances de trouver
un emploi pour les gens qui possèdent deux langues.
Je me sens bien ici. Je partirai peut-être, tout dépend
de ce que je vais faire plus tard. S'il y a plus de chances
au Québec pourquoi pas?,.
“ .. je n'ai pas d'avenir en français. J'aimerais vivre
quelques années au Québec, mais ensuite revenir au
Manitoba. Je suis manitobain. Le Québec est un beau
pays à visiter, pas pour y vivre. Je n'aime pas leur men-
talité. J'aimerais vivre cans un Canada ouvert à tous et
pas dans une province fermée sur elle-même. . ,"
RESTAURANT FRANÇAIS
Bin: /
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Chef André Brunel
Attention particulière
apportée aux groupes.
Menus spéciaux comportant
plus de 25 variétés.
POUR RÉSERVER,
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LA DINDE (suite)
DINDE AIGRE-DOUCE
3 livres (6 morceaux) de poitrine de dinde désossée
1 bofte (14 onces) de pêches tranchées où d'ananas en
dés, égouttés
Î tasse de sirop de fruit ou (sirop et eau)
Ys tasse de vinaigre
2 ©, à table de sauce soja
V2 ©, à thé de sel
1,8 ©, à thé de poivre
c, à thé de gingembre
| C. à table de moutarde préparée
3 ©, à table d'amidon de maïs
3 ©, à table d'eau
‘asse de céleri tranché finement
« tasse de piment vert en dés
Déposer la dinde, peau en haut, dans un plat à four beurré
Mélanger sirop, vinaigre, sauce soja, assaisonnements et
verser Sur la dinde, Couvrir et cuire à 2500F jusqu'à ce que
la dinde soit presque tendre (environ 1 4 heure) en arrosant
de temps à autre, Découvrir et retirer la dinde, Mélanger ami
don et eau puis incorporer en remuant au liquide de cuisson
Ajouter dinde, fruits, céleri et piment vert: cuire à découvert
de 10 à 15 minutes. 6 portions
[
SAUCE TREMPETTE A LA DINDE
L tasse de dinde cuite, hachée finement
2 oc. à table d'oignon vert haché
2 c. à table de céleri haché finement
gousse d'ail écrasée
1 c. à table de piment doux en conserve haché
Fe ©. à thé de poudre de cari
2 c.à thé de sel
4 tasse de fromage cheddar râpé
3.4 tasse de crème acidifiée (crème sure commerciale)
1 c. à thé de jus de citron
Mélanger tous les ingrédients et réfrigérer. Servir avec des
croustilles ou des craquelins. Quantité: environ 1 }2 tasse.
“HAMBURGER" À LA DINDE
tasses de dinde cuite, hachée finement
tasse de mie de pain
oignons moyens, hachés
c. à thé de sel
Pincée de poivre
1 c. à thé de paprika
1 c. à thé de monoglutamate de sodium
1 c. à thé d'épices à volaille
4 oeufs
Ya tasse de jus de tomate
2 c. à table de gras
8 pains à ‘hamburger’ beurrés
+ NO = ©
Mélanger tous les ingrédiens sauf le gras et les pains; en
façonner 8 croquettes. Dorer dans le gras 2 minutes de cha-
que côté. Servir sur les pains et garnir de sauce aux atocas,
si désiré. 8 portions
CASSEROLE DINDE-FROMAGE
V2 tasse d'oignon haché
2 ©. à table de beurre
| boîte (10 onces) de soupe crème de céleri condensée
tasse de bouillon de poulet
‘ ©, à thé de moutarde sèche
1/8 c, à thé de poivre
1 tasse (4 onces) de fromage cheddar râpé
tasses de nouilles cuites ou
4 onces non cuites
tasses de dinde cuite, en dés
é tasses de pois congelés
C. à table de piment doux en conserve haché
tasse de chapelure beurrée
L
Sauter au beurre l'oignon jusqu'à ce qu'il soit transparent
Ajouter soupe, bouillon et assaisonnements, Amener à ébul
lition en remuant pour rendre lisse, Ajouter le fromage et
remuer pour fondre puis incorporer nouilles, dinde, pois et
piment doux, Verser dans un plat à four beurré et garnir de
chapelure, Cuire à 3500F, 30 minutes. 6 portions
Pour congeler: Verser la préparation dans un plat à four beur
ré, refroidir rapidement, envelopper et congeler, Pour ré
chauffer, couvrir et cuire à 3500F, 12 à 2 heures. Découvrir
et ajouter la chapelure durant les 10 dernières minutes de
cuisson
SALADE DE DINDE WALDORF
3 tasses de dinde cuite, en dés
1/2 tasse de céleri tranché en diagonale
Î tasse de pommes rouges hachées grossièrement
V2 tasse de noix hachées grossièrement
1 c. à thé de sel
V2 tasse de sauce à salade
Mélanger dinde, céleri, pommes, noix et sel, Incorporer la
sauce à salade en remuant et refroidir. Servir sur feuilles de
laitue et garnir de paprika. 6 portions
PAIN DORÉ À LA DINDE
1 tasse de dinde cuite, en dés
2 oc, à table d'oignon haché
1 tasse de céleri en dés
tasse de mayonnaise ou de sauce à salade
c. à thé de moutarde préparée
c. à thé de sel
Pincée de poivre
8 tranches de pain beurré
3 oeufs
6 c, à table de lait
2 cc. à table de beurre
Préparer la garniture en mélangeant dinde, oignon, céleri,
mayonnaise et assaisonnements. Tartiner le pain de garnitu-
re, former 4 sandwichs et couper en demies. Battre les oeufs
et le lait, y tremper les sandwichs et frire dans le beurre jus-
qu'à ce que doré (2 à 3 minutes de chaque côté), 4 portions
LANVIN. Somptueux manteau en pure laine
(Besson) entièrement bordé de fourrure, man-
ches raglan et poches plaquées superpi-
quées. [Jours de France]
TS
PBoile a
chansons des
eludiarts du Collège
Secondaire de
Gairt - Boniface
20h00
les 10,112 décembre
la Salle académique
etudiants:t100 adultes:+150
Billets en vente: au Secretariat
e
Une ère nouvelle, — On parle maintenant, aux nou-
velles, de ‘relations Canada-Québec",,,
Tâche ardue, — Le nouveau gouvernement du Qué-
bec a du pain sur la planche, Le taux de chômage
y est là-bas d'au-delà de 10 pour cent, les finances
sont malades (le gouvernement Bourassa a laissé
le Québec en dette d'un milliard), des grèves persis-
tent, ,, Lourd héritage...
nn nn st
Lise Payette, ministre, — Ascension spectaculai-
re, . , Elle est devenue ministre de la Consomma-
tion dans le nouveau gouvernement québécois.
nn nn ns
Solution au problème du bilinguisme, — Un intéres-
sant artiste québécois s'est produit dans plusieurs
centres de l'Ouest ces semaines dernières, Homme
unique, qui a réussi à solutionner le problème du
bilinguisme, . , Il est mime. ..
….. . .…..
Pertectionner l'accent des francophones qui par-
lent anglais, — Voilà qui est important, La Commis-
sion de la Fonction publique (fédérale) vient d'éla-
borer un cours spécial de langue à l'intention des
hauts fonctionnaires francophones dont l'accent
anglais, lorsqu'ils utilisent cette langue, laisse à
désirer, c'est-à-dire montre des traces de français,
ce qui serait “chocking”" pour les oreilles anglopho-
nes, Le Bureau des Langues va donc annoncer ces
cours au mois de janvier, qui auront lieu, cepen-
dant, seulement si un nombre suffisant d'élèves y
sont acheminés par les divers ministères qui de-
vront débourser, pour chaque élève, la somme de
3070: +:
O Voyageur! — Une controverse semble vouloir
se développer au sujet du projet d'un groupe d'hom-
mes d'affaires désireux de mousser le tourisme à
Saint-Boniface et qui voudraient ériger, sur les
bords de la Rivière Rouge, une statue représentant
un ‘voyageur’, statue qui aurait quelque quatre-
vingt pieds de hauteur et qui coûterait quarante
mille dollars. La controverse aurait à son origine,
non pas le coût du monument, comme on eut pu le
penser, mais la statue elle-même, selon qu'elle re-
présenterait ou non le ‘‘véritable" voyageur. . . Quel-
qu'un aurait dit que le célèbre et haut en couleur
personnage ne devrait pas “avoir l'air trop canadien-
français" afin d'amener les anglais à contribuer fi-
nancièrement au projet. .
nn un
Le Québec, une Province comme les autres? —
Allez-y voir. . . vous m'en donnerez des nouvelles...
un une
Comment rayonne un journal. — L'influence d'un
journal n'est pas nécessairement relié à son tirage
mais plutôt à la qualité des personnes qui le lisent,
parlent de son contenu, en discutent, . . le font
rayonner, .,
Remous dans la Rivière-Seine. — Il semble que
dans ce qui reste d'eau sous la glace de la Rivière-
Seine, en cette époque de sécheresse, il y aurait des
remous... entre La Broquerie et Steinbach. . . On
en reparlera. .,
Séparatisme acadien. — Une dépêche de la Presse
Canadienne rapporte que le Parti Acadien du Nou-
veau-Brunswick a décidé à sa réunion annuelle,
tenue dimanche dernier, de convoquer un congrès
spécial pour discuter de l'orientation du parti et d'é-
tudier l'idée d'un Etat français séparé au Nouveau-
Brunswick, Le président ré-élu du parti, Jean-Pierre
Lanteigne dit qu'il entrevoit quatre options: Allian-
ce avec le Québec au cas où le Québec deviendrait
indépendant; une province française à l'intérieur du
Nouveau-Brunswick: indépendance du Nouveau-
Brunswick français: continuer à représenter les
Acadiens du Nouveau-Brunswick. Le Parti Acadien,
qui compte 1,200 membres, présenta treize candi-
dats aux élections de 1974 au Nouveau-Brunswick,
mais pas un fut élu.
Vérité. — “Faulte d'argent, c'est douleur sans pa-
reil”. (Villon)
LA LIBERTE, jeudi 2 décembre 1976 /:
spectacles et arts
MÉLO-MANI PROVINCIAL 76
Richard Ducas et Louis Lavigueur, de Québec, étaient les chefs Invi-
tés de l'Alliance chorale canadienne à MÉLO-MANI PROVINCIAL '76
qui eut lieu en fin de semaine au Centre culturel franco-manitobain.
On connaissait déjà Richard Ducas. Louis Lavigueur est né à
Québec, y a fait ses études au Collège des Jésuites et à l'Ecole de
Musique de l'Université Laval. 11 fut membre de chorales dès l'âge de
huit ans, À dix-sept ans, il était directeur musical adjoint de la chora-
le du Collège, “Les Chanteurs de la Nouvelle-France”, Au cours de
ses études universitaires, il fut chef de pupitre au Choeur Sympho-
nique de Québec, maître de chapelle dans plusieurs églises et, en
1971, directeur du choeur “Les Rhapsodes”. En 1975, il fut nommé
directeur de l'Alliance chorale canadienne. || termine en ce moment
sa maîtrise en didactique instrumentale (flûte traversière). Boursier
du Québec, il vient de recevoir une bourse du Conseil des Arts du
Canada pour l'étude de la direction chorale et d'orchestre.
Cette année encore, MÉLO-MANI connut un succès considérable,
C'est en effet une réussite de pouvoir garder un groupe imposant de
personnes à chanter du vendredi soir au dimanche soir. Dimanche
soir, à la Salle Pauline-Boutal, on nous a présenté ce que les diri-
geants du spectacle ont décrit comme “l'envers du décor”, c'est-à-
dire que l'on a vu comment “fonctionnent” des chorales. Le choix
des pièces était agréable. Pour ma part, j'eus aimé que l’on mit — et
que l’on mette à l'avenir, en certaines occasions en tout cas — l'ac-
cent sur le folklore canadien-français, que l'on chante les vieilles
chansons apportées par nos ancêtres en Nouvelle-France, les com-
plaintes de la Normandie et les autres si gaies qui faisaient les belles
soirées d'autrefois.
J.-J, L.F,
Louis Lavigueur
Richard Ducas
ÉCOLE DE DANSE CLASSIQUE AU C.C.F.M.
Un peu d'Histoire
La dernière fois je vous ai
parlé des divisions de l'E-
cole. Ceci est utile pour sa-
voir à quel niveau un enfant
travaille, Chaque division
comporte une ou plusieurs
classes. J'ai donné des
noms à ces différentes clas-
ses, afin non seulement de
les distinguer aisément mais
en même temps pour ensei-
gner un peu d'histoire du
ballet à mes élèves.
Ainsi la première classe,
celle des tout-petits, s'appel-
le “Charles Didelot”. Il fut
l'un des professeurs pion-
niers de la danse, il établit
les fondations de la danse
classique telle que nous la
connaissons aujourd'hui, il
fut en fait le fondateur de la
célèbre école du Théâtre
Marynski à Saint-Péters
bourg (maintenant Lenin-
grad). || était donc naturel de
nommer ce premier cours
Pour vos vacances, le
6 / LA LIBERTE, jeudi 2 décembre 1976
CROISIÈRES AU SOLEIL
LA JAMAÏQUE, HAÏTI, PUERTO PLATA, LES BAHAMAS 4 509
Sunflight
\
AGENCE DE
d'après l'un des plus grands
maîtres à danser. En 5e Di-
vision nous avons “Marius
Petipa” (1822-1910) qui non
seulement fut un excellent
danseur mais est sans doute
mieux connu en tant que
chorégraphe de ballets fa-
meux: La Belle au Bois Dor-
mant”, “Raymonda”
La deuxième classe est
“Georges Noverre” dont le
travail à Londres influença
Didelot, Noverre écrivit de
longues lettres sur la danse,
lettres qui nous sont restées
et ont été très utiles pour
les professeurs de danse de
nos jours. Avant d'aller plus
loin, il est bon de faire re-
marquer que bien que j'aie
parlé de Leningrade et de
Londres les noms sonnent
bien français. En effet, Dide-
lot, Petipa, Noverre étaient
français, le Roi Louis XIV
avait favorisé la création de
l'Académie de Danse à Paris
dés 1661.
Des super vacances par
Sunflight. Volez vers la
Floride puis passez sept
journées en croisière sur la
mer des Caraïbes à bord du
M.S. CARIBE, tous repas
inclus. Pour vous préparer
au voyage, nous incluons
une nuit à Fort Lauderdale.
Appelez votre agent de
voyages dès aujourd’hui et
préparez-vous à de belles
vacances.
VOYAGES D'ESCHAMBAULT
136, boulevard Provencher — Tél.: 233-3457
La quatrième Division a
reçu les noms de danseu-
ses du 18e siècle qui ont
rendu la danse féminine cé-
lèbre, si célèbre qu'elle a dé-
calasé la danse masculine.
En effet, jusqu'à la venue
de ces danseuses la danse
classique était un privilège
masculin. Honneur donc à
‘Fanny Essler'', une anglai-
se entraïnée à Paris, et à
“Marie Taglioni' dont le père
non seulement fut un excel-
lent danseur mais un profes-
seur extraordinaire, particu-
lièrement dévoué à sa fille
qui le méritait bien d'ailleurs.
On a attribué l'invention des
chaussons de pointe (chaus-
sons durs qui permettent à
la danseuse de se tenir sur
l'extrémité du pied) à Marie
Taglioni., Sans doute à la
même époque d'autres dan-
seuses ont eu l'idée de ren-
forcer le bout de leurs chaus-
sons, mais elle est sans
doute plus fameuse. C'est
aussi son cordonnier qui a
8 nuits à partir de:
Départs de Winnipeg:
Vendredis: 24 déc., 7 et 21
janv., 4 et 18 fév., 4, 18 et 25
mars, ter et 15 avril (Départ du
25 mars: 8 nuits seulement)
Par Northwest Orient Airlines.
Les prix sont à partir de
Winnipeg, par personne sur
une base de partage entre
deux personnes et peuvent
varier selon le choix de la date
du départ et la durée du voya-
ge. Les taxes d'aéroports et
charges de service sont en
plus,
eu l'idée d'employer de la
résine pour duroir le bout des
chaussons (toujours utilisée
de nos jours), Mais pour ne
pas faire de jaloux j'ai don-
né le nom d'un des héritiers
de la grande tradition classi-
que au deuxième niveau de
la 4e A, Un Premier Danseur
Noble, mondialement con-
nu, le Danois “Erik Bruhn',
Quand on parle de Dane-
mark, on parle d'Auguste
Bournonville, un autre fran-
Ççais, danseur extraordinai-
re, professeur et chorégra-
phe
La Troisième Division C
se nomme d'après l'idole de
nos apprenties danseuses,
“Margot Fonteyn'', Est-il be-
soin d'en dire plus long de
la légendaire Margot Fon-
teyn qui danse depuis qua-
rante-deux ans, sans inter-
ruption? Bien que nous n'a-
yons pas encore d'élèves à
ce niveau, les classes les
plus avancées ont déjà leur
nom, 3e B, retour au passé
avec Lev lvanov, un Russe
cette fois, élève et assistant
de Marius Petipa, brillant
danseur et chorégraphe. As-
sistant de Petipa pour le fa-
meux Lac des Cygnes, il
chorégrapha Casse-Noisette
lui-même, Toujours le pas-
‘sé, mais plus récent, avec
en 3e À “Anna Pavlova”, une
légende en elle-même qui fit
connaître la danse aux qua-
tre coins du monde, Ceux
qui l'ont vu s'accordent à dire
que personne ne peut l'éga-
ler, Elle est morte d'une
penumonie, au sommet de la
gloire, 2e Division, s'appelle
“Rodolphe Nureyev”, génie-
vivant de la danse masculi-
ne et la tère Division ‘‘Vaslav
Nijinsky”, génie incontesté à
la destinée tragique, Ces
trois derniers danseurs vien-
nent du Ballet Kirov, c'est-
a-dire de l'Ecole du Théâtre
Marynski à Leningrade, Ni-
jinsky était un danseur extra-
ordinaire à l'élévation prodi-
gieuse. Une petite anecdo-
te: un reporter demandait
récemment à un ballétoma-
ne qui connut Nijinsky ‘‘sau-
tait-il vraiment haut?" et le
ballétomane de répondre:
non, beaucoup plus que ça,
il restait en l'air et descen-
dait à regrets."
La prochaine fois je vous
parlerai de la place des
jarçons dans le ballet,
Geneviève Thompson
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Les piscines
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“LE PENSIONNAIRE”
La lecture de ce roman franco-manitobain (le premier pu-
blié par les Editions du Blé) ne m'a pas laissé indifférent,
Loin de moi l'idée d'en faire une critique au vrai sens du
mot, Mon intention est beaucoup plus modeste, Et je vou-
drais partager avec les lecteurs éventuels les réflexions que
je me suis faites en feuilletant d'un oeil avide l'ouvrage qui
vient de paraître,
Tout d'abord, les auteurs, Eh oui! ils sont deux, Chose
rare dans ce domaine, [18 sont deux, mais ils se complètent
admirablement bien, Il faudrait un flair de détective extra-
ordinaire pour trouver auquel des deux appartiennent telles
ou telles expressions
Roger Legal est directeur de la section française de la ma-
ternelle à la huitième année à l'école de Sainte-Anne, II s'in-
téresse beaucoup à l'épanouissement de la langue française
au Manitoba, Ses‘efforts dans ce domaine ne se comptent
plus, Sa dernière thèse sur le bilinguisme chez nos jeunes
esi une preuve du temps qu'il peut consacrer au service de
la population francophone
Paul Ruest est directeur-adjoint à la commission scolaire
de la Rivière-Seine. Avant cela, il était directeur-adjoint à
l'école de Sainte-Anne, Disons qu'il est bien placé pour com-
prendre les besoins des jeunes francophones d'une vaste
région
Tous les deux ont fait ensemble leurs études au Collège de
Saint-Boniface, Diplômés de cette institution, ils y revien-
nent encore et continuent, toujours avec le souci de se per-
fectionner, à suivre des cours du soir sur le roman canadien
et sur le théâtre canadien, Constatant en quelque sorte que
le Manitoba est loin d'étouffer sous un amoncellement de
littérature locale, ils se lancent, encore jeunes, dans la ré-
daction d'un roman, et ce qui est encore mieux, le termi-
nent et le publient
"Le Pensionnaire"” est l'histoire de la vie de collège d'un
jeune homme appelé Gérald Leduc
Les auteurs sont allés le chercher dans sa famille en même
temps que les Pères chargés du recrutement au Collège de
Saint-Boniface. Nous assistons donc à des scènes familia-
les, à des problèmes rencontrés par des collégiens, à la re
herche de sa vocation
Au cours de ses huit ans de collège, Gérald Leduc évolue.
Nous passons avec lui de doux moments, d'autres assez
tragiques. Gérald se pose souvent des questions, de sorte
que le lecteur se sent pris au jeu. On voudrait qu'il se répon-
de de telle ou telle façon et on le suit pour voir s'il a tort ou
En un mot, Gérald Leduc nous intéresse. Souvenirs
personnels, sympathie naturelle pour un des nôtres, il est
difficile de savoir ce qui nous le rend si attachant.
raison
Venons-en à la langue et au style, La rédaction se situe à
plusieurs niveaux de langue, Les auteurs semblent avoir vou-
lu respecter la couleur locale. On y trouve deux sortes d'an-
glais dans la bouche des personnages. || est évident à la lec-
ture que l'anglais des Franco-manitobains a un ‘“accent"
Quant au français, il en dit long sur l'instruction de chacun
des personnages. Leur langage est figé, si je puis m'expri-
mer ainsi, à un niveau bien précis. Seul Gérald évoluera. ||
fera même des progrès très marqués au cours de ses huit
innées de collège
Un roman n'est cependant pas une pièce de théâtre et &e8
auteurs doivent souvent présenter des personnages, des
lieux, des situations, résumer des faits, établir des rapports,
enfin, guider le lecteur dans les dédales d'une vie d'adoles-
cent, Le langage employé alors est soigné tout en étant d'un
style sobre et plaisant. || a pu s'y glisser, peut-être involon-
tairement, quelques mots d'argot très bien connus du milieu
manitobain pour ne pas dire canadien
Somme toute, je suis sûr que le lecteur passera de trés
bons moments en compagnie du “Pensionnaire” grâce à
Roger Legal et Paul Ruest,
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“Transformer en conscience l'expérience la plus vaste possible”: cette
phrase d'un des héros de “l'espoir” explique la vie d'André Malraux, qui s'est
éteint le 23 novembre à l'âge de 75 ans.
6 Mise en scène de Roland Mahé
mettant en vedette
Jean-Guy Roy
Irène Mahé Jaque Rochon Régis Gosselin
avec
Jeannette Arcand
Gilles Bédard
Léo Dufault
Eugène Giguère
Laurette Rouillard
Ronald Séguin
Maurice Auger
Georges Couture
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du 3 au 11 décembre (relâche le 6)
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spectacles et arts
André Malraux
Sa vie fut son plus grand
chef-d'oeuvre
(AFP) - André Malraux est
mort le 23 novembre à Paris
d'une ambolie pulmonaire,
André Malraux venait d'a-
voir 75 ans. Ainsi s'achève
une vie dont on a pu dire
qu'elle avait été son chet-
d'oeuvre le plus accompli,
Ecrivain prestigieux, roman-
cier célèbre, historien de
l'art, André Malraux avait été
aussi le combattant de la |i-
berté, le défenseur des op-
primés, Il avait été enfin le
fidèle compagnon et le con-
fident le plus écouté du gé-
néral De Gaulle,
L'oeil sombre, le regard
pénétrant, la mèche noire
perpétuellement en bataille,
André Malraux frappait tout
d'abord par un visage en
constante mobilité dont les
contractions annonçaient
devançaient la phrase percu-
tante, Doué d'une prestigieu-
se érudition qui s'étendait
à tous les domaines, de
l'histoire à l'oenologie en
passant par la ‘philosophie
de l'art”, il a eu jusqu'à la
fin de sa vie, le goût, le
talent d'en faire profiter les
autres
Son interlocuteur le plus
prestigieux avait été le géné-
ral De Gaulle auquel le liait
une admiration profonde et
réciproque. Mais il savait se
mettre à la portée de tous:
son discours poignant lors
du transfert des cendres du
Panthéon de Jean Moulin,
premier président du conseil
national de la résistance,
ne restera pas seulement
comme un morceau d'antho-
logie, Les plus blasés, com-
me les plus simples, avaient
eu à l'entendre la gorge
nouée
Dissocier l'écrivain de
l'homme d'action est bien
difficile, Malraux comme a
pu l'écrire Gaétan Picon a
“écrit avec sa vie” en pour-
suivant toujours le même
but: justifier l'existence hu-
maine ‘tenter, selon ses pro-
pres termes, de donner cons-
cience à des hommes de la
grandeur qu'ils ignorent en
eux"
Malraux avait commencé
sa carrière littéraire en col-
laborant tout d'abord à des
revues d'avant-garde et avait
publié à 20 ans un premier
livre marqué par le surréa-
lisme: “Lunes en papier”. ||
poursuivait alors ses études
universitaires et fréquentait
l'école des langues orienta-
les. Après un voyage au
Cambodge où il prend de
nombreux contacts avec les
G
chefs révolutionnaires anna-
mites, chinois et soviéti-
ques, il rentre en France et
publie ses trois premiers ro:
mans inspirés par son ex-
périence asiatique, Ce sont
"Les conquérants'' (1928),
"La voie royale” qui obtient
le prix intérallié en 1930 et
“La condition humaine", un
de ses chefs-d'oeuvre qui est
couronné par le prix Gon-
gourt en 1933
Il y décrit d'une façon bou-
leversante l'insurrection
communiste de Shanghai et
son échec, lance à travers
ses héros un appel à la fra-
ternité humaine, au respect
de la dignité de l'homme
Avec la montée des dictatu-
res il s'engage à fond dans
l'action anti-fasciste, Il se
rend à Berlin avec André
Gide pour défendre le Bulga-
re Dimitrov accusé d'avoir
incendié le Reichstag et de-
vient président du comité
mondial anti-fasciste en
1935, C'est ‘Le temps du
mépris’ qui dresse le cons-
tat de la montée de l'hitléris-
me. En 1937, il vit la guerre
civile espagnole, c'est ‘‘L'es-
poir”, roman dans lequel il
raconte dans un style dé-
pouillé les combats de la
Sierra de Teruel
“L'ESPOIR"
A partir de 1947 il publie
les premiers résultats de sa
méditation sur l'art; une
“Psychologie de l'art' en
trois volumes, ‘Les voix du
silence”, “Le musée imagi-
naire de la sculpture mon-
diale” en 1957 dont le deux-
ième tome ‘L'irréel"” paraîtra
en 1974
Commandant en chef de
l'aviation internationale pen-
dant la guerre d'Espagne
qu'il fit aux côtés des répu-
blicains, prisonnier en 1940,
André Malraux se retrouve
bien vite dans la résistance
où sous le pseudonyme du
“colonel Berger” il dirige un
maquis dans le centre de la
France. Blessé dans un en-
gagement, capturé par les
Allemands, il est interné à
la prison de Toulouse jus-
qu'à la libération. Sa bril-
lante conduite lui vaut d'être
fait compagnon de la libéra-
tion.
Le “colonel Berger’, dès
sa sortie de prison, reprend
du service et commande la
brigade ‘‘Alsace-Lorraine",
une unité de 2,000 hommes
qui participe à la défense de
Strasbourg, libère Colmar et
entre en Allemagne
André Malraux fait alors la
rencontre du général De
Gaulle, Celle-ci va être pour
lui un événement capital
pour son action politique
Les deux hommes se décou
vrent un univers commun,
grandiose, épique. De Gaulle
fait de Malraux son conseil-
ler technique puis Son minis:
tre de l'Information, Après
avoir quitté le pouvoir en
1946, le aénéral fonde le
Rassemblement du peuple
français, Malraux en devient
le délégué national à la pro
pagande
LES AFFAIRES
CULTURELLES
En 1958, De Gaulle revient
au pouvoir, L'une des pre-
mières personnes qu'il con-
suite est André Malraux qui
prend le ministère de l'Infor-
mation, Quand le général de-
vient le premier président de
la cinquième république,
Malraux prend le ministère
des Affaires culturelles avec
le titre de ministre d'Etat
Pendant dix ans, il parcourt
le monde et la France,
ordonnant le ravalement des
immeubles de Paris, pre-
nant la défense du patrimoi-
ne artistique et architectu-
ral de la France qui allait
en se dégradant, créant des
maisons de la culture
Quand le général De Gaul-
le quitte le pouvoir en avril
1969, André Malraux aban-
donne définitivement la po-
litique. || envisage cepen-
dant en 1971 de créer une
brigade internationale pour
venir en aide au Bangla-
desh
De son experience miInIsS-
térielle, Malraux évoque ses
rencontres avec les ‘‘grands"
dans plusieurs ouvrages:
‘Les anti-mémoires'' (1967),
‘Les chênes qu'on abat’
(1971), qui relate sa dernière
rencontre avec le général,
André Malraux a été marié
deux fois: il a eu une fille de
Clara, sa première épouse et
s'est remarié en 1948 à sa
belle-soeur Madeleine Lioux.
En outre deux liaisons ont
beaucoup compté dans sa
vie: celle à partir de 1933 a-
vec Josette Clotis qui lui a
donné deux fils, Gautier et
Vincent, décédés tous deux
en 1961 dans un accident, et
Louise de Vilmorin, décédée
en 1969 avec laquelle il a
partagé les dernières années
de sa vie, dans son château
de Verrière-le-Buisson.Q
anitobains
ENSEMBLE FOLKLORIQUE
vous invitent
à leur réunion annuelle
le mercredi, 8 décembre 1976
au Centre Culturel Franco-Manitobain
340, boulevard Provencher
à 20h00
Un nouveau Conseil Exécutif sera élu lors de cette réunion.
L'Office de rédaction française
Orf
Rédaction, revision de textes, préparation de textes publicitaires,
version de l'anglais au français. Sous le signe de l'élégance
3405 - 55 nord, rue Nassau, Winnipeg (Manitoba), Téléphone : 247-5522
VA LIBERTE, jeudi 2 décembre 1976 / 7
spectacles et arts
C.C.F.M.: ANIMATION SPORTIVE
Le C.C,F,M, a reçu un octroi qui lui permet d'élaborer un
programme d'animation sportive pour adultes, Il ne s'agit pas
de cours mais de rencontres entre francophones intéressés
à faire du sport, Il n'est pas nécessaire d'être un profession-
nel pour y participer, Tous sont bienvenus, Le C.C.F.M. met
l'équipement nécessaire à votre disposition Ça ne coûte pas
cher: 50 sous par activité, Voici le programme: lundi, de 10h
à 11h30 a.m, exercices physiques pour dames: midi à 1h30:
badminton et ping-pong; mardi: midi à 1h30: ballon volant;
mercredi: natation (les intéressés se rassemblent au Centre
culturel et partent en groupe vers la piscine Bonivital); jeudi:
10h à 11h30: exercices physiques pour dames: midi à 1h30:
badminton; 7h p.m.: ballon volant, Pour plus de renseigne:
ments, appelez Pauline Hince, au 233-8972
De nouveau, les barbes
De nouveau cette année, le Festival du Voyageur lance son
concours de barbes 3, Ce concours, qui date de quelques an
nées déjà, prend de l'ampleur, || y aura cette année, nous
dit plus d'argent et plus de prix. Trois catégories de bar
bes seront admises au concours Celles commencées
avant le ter décembre 1976; celles commencées après le
ter décembre 1976; = les nouvelles barbes de l'année que
l'on place dans une catégorie dite ‘de fantaisie”, c'est-à-dire
les ‘barbes créées et coupées d'une façon originale”, Le
concours aura lieu durant la semaine du festival et une soirée
de divertissement suivra, On peut se procurer des formules
d'inscription au concours chez les coiffeurs qui le comman-
ditent: Beaudry's Mens Hair Styling, Bob Beaudry's Hair-
styling for Men, Captain's Chair, Cottonwood Barbers &
Men's Hairstyling, Larry's Barber Shop, Male Image, Niakwa
Barber Shop, Paolo's Men's Hairstyling, Southdale Barbers
and Men's Hairstyling, Saint Vital Men's Hairstyling & Barber
Shop, Viscounte Hair Styling, Windsor Barber Shop
Les inscriptions doivent être adressées au bureau du Festival
du Voyageur au plus tard le 4 février 1977
Dü vécu provincial
sur papier
Parce qu'il plonge le lec- vera, semblait proclamer
teur tout de go dans le mon- Sans cesse son Excellence
de exubérant de la grande Monseigneur Béliveau,
enfance, Le Pensionnaire ne N'est-il pas étonnant que
saurait l'ennuyer. L'action les jeunes auteurs qui en
s'y déroule dans une atmos-
phère de candeur où d'émo-
tion, en un rythme remuant
et palpitant d'esprit et de vie
sont à leur premier essai
littéraire, aient vu si juste?
L'expression un peu ten
due et embarrassée du début
Une première qualité de du roman fait vite place à
ce roman est de faire vrai. une richesse de contenu, à
Vrais les: états d'âme du une süreté de débit haut
collégien, vrais les détails en valeur artistique, Le réa-
descriptifs reliés au contex-
te de temps et de lieu, vraie
l'impression d'ensemble qui
en est une de délicate oppo-
sition. Elle se garde de l'ex-
trème qui consisterait à con-
tester de front, mais elle n'en
force pas moins le lecteur à
revoir la grille de certaines
valeurs surtout pédagogi-
ques ou éducatives.
Une deuxième qualité, Le
tableau d'ensemble de la vie
campagnarde y est saisis-
sant. || y a ici plus que
la communication d'observa-
tions objectives, il y a un
déversement de sentiments
intimes fait d'attachement
profond à son coin de terre.
“C'est la terre qui nous sau-
lisme même du langage, cet
argot qu'il faut bien recon-
naître comme le nôtre, con-
tribue au relief de la physio-
nomie campagnarde du hé:
ros. Il se dégage avec avan-
tage sur l'avant-plan urbain
Et le gros bon sens légendai
re du terrien marque des
points contre les prétention:
surfaites des gens de la ville
Le troisème facteur digne
de mention concerne une
certaine remise en question
de l'envahissement sour-
nois de la langue anglaise
L'approche employée cette
fois est subtile mais équi-
vaut presque à une dénon-
ciation. Les filles de l'Acadé-
DISCO-CENTRE
(super-discothèque)
vendredi le 3 décembre
à 8h30 p.m.
Musique par M et M Sound
Billets : $1.75 au C.C.F.M.
SOIRÉE FAMILIALE
(et goûter)
samedi le 11 décembre
à 7h30 p.m.
à Danses Carrées, violoneux,
; chansons à répondre
Maitre des cérémonies :
Billets
8/4 LA TPAPRTÉ: jeudi 2 dévehibre 1976...
: 18 ans et plus
Aurèle Desaulniers
: $1.50 au C.C.F.M.
S'ÉVADER À
Cuba: $493,
South Padré Island: $299,
Croisières à la Jamaique
et aux Bahamas: $599,
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Pour vos vacances, le mellleur
JOURNÉE DES JEUNES AU C.C.F.M.
Si tu es francophone et que tu as entre 6 et 17 ans, nous
t'attendons à la Journée des Jeunes qui aura lieu samedi le
11 décembre, au Centre Culturel franco-manitobain,
Tu pourras participer à toutes sortes d'activités organisées
spécialement pour toi: patinage, cinéma, activités sportives,
ateliers de danse, dessin, marionnettes, etc
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Mazatlan: $421,
Hawaii: $539,
Acapulco: $519,
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136, boulevard Provencher — Tél.: 233-3457
Les activités commencent à 10h a.m, et tu feras partie du
groupe de ton âge: 6 à 9 ans, 10 à 12 ans, 13 à 17 ans, L'ho-
raire définitif de la journée parañra dans le journal LA
LIBERTÉ du 9 décembre
Tes parents sont invités à participer à cette journée et dis-leur
qu'ils peuvent amener ton frère ou ta soeur de 2 à 5 ans à la
garderie du C.C.F.M. qui sera ouverte de 10h a.m, à 4h00
p.m. Nous te demandons $1.00 pour participer à cette
journée, 51 vous êtes plusieurs frères et soeurs de la même
famille, le prix maximum est de $2,50 par famille
P,S, N'oublie pas d'apporter ton lunch et tes patins!!!
(Communiqué)
Se
mie de ce temps, les exter-
nes, la population ambiante
prouvent à tour de rôle que
c'est la ville qui détruit notre
enracinement et notre option
française.
Si ce roman pouvait pro-
voquer enfin un lendemain
réparateur! Georges Duha-
mel nous assure dans son
Combat contre les Ombres,
(O. prophétique et redouta-
francomanitobain
ble rapprochement!) que “la
moquerie est un précieux
excitant, elle nous force
mieux que le reproche aux
examens de conscience"
& ZIZ
FINALEMENT
_$6.39
Certaines victimes de plai-
santeries innocentes trou-
veront peut-être l'ensemble
trop vrai pour être beau. Et
pourtant, “il n'y a que les
malingres et les suaves pour
faire croire au nom de l'es-
prit que toute agressivité est
mauvaise”, (E, Mounier)
PJ-0176
les Intrépides
au Kenrndl du Los
LES .
À INTREPIDES
= AU FESTIVAL
D'autres diront que de
mettre une carrière rémuné-
ratrice d'enseignant en ba-
lance avec une vocation reli
gieuse, faite de renonce-
ment et de gratuité est quel-
que peu discordant et ten-
dancieux: trop beau pour
être vrai. || n'en demeure pas
moins que l'oeuvre entière
est amusante. Les espiègle-
ries, les jugements simplis-
tes, la vaine gloire avec cet-
te tendance sous-jacente à
un certain exhibitionnisme,
voilà qui caractérise à mer-
veille l'enjouement de notre
jeunesse,
our
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Quand on peut se permet-
tre de rire de là sorte de
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Pour plus de renseignements, veuillez communiquer avec
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COMPTE-RENDU DÉVELOPPEMENT
SAINT-PIERRE-JOLYS COMMUNAUTAIRE
Trente personnes ont rencontré le Dr Gérard Archambault. Le programme de développement communautaire est offert
présentement dans deux villages franco-manitobains et, en un
mois, presque 350 heures d'information ont été diffusées.
Les sujets suivants furent discutés:
- éducation française
Les sujets abordés ont touché, entre autres, le développe-
- commission Taraska franco-manitobaine, les politiques fédérales sur le bilinguis-
- démonstration à Sainte-Anne (24 juin) franco-manitobaine, les politiqueb fédérales sur le bilinguis-
me, l'économie (notions de base) et, bien sûr, le développe-
- Fédération Provinciale des Comités de Parents ment communautaire et ses possibilités.
- Fédération des Francophones Hors Québec
Ce programme est présenté dans les communautés mêmes,
- Autofinancement et un coordonnateur est chargé d'organiser les sessions et de
- Développement communautaire recruter les personnes-ressources qui traitent de sujets choi-
sis par les groupes.
Des félicitations furent adressées aux responsables du Club
Bicolo pour leur initiative et leur bon travail. Pour plus de renseignements, signalez 233-4915 (à frais
virés).
Les points suivants furent soulevés :
- baisse du français dans le village, “Qui s’informe se forme.”
- manque de francophones au sein des comités, Vive la langue française!
- l'anglicisation des activités
BINGO
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. LA LIBERTE, jeudi 2 décembre 1976 / 9
TS
agriculture
L'industrie de la fourrure au Manitoba
Avec un potentiel commer-
clal évalué à plus de dix mil.
lions de dollars, le Manitoba
recèle sur son territoire et
plus particulièrement dans
sa partie nord, une richessu
qui pourrait rapporter aux
trappeurs de substantiels
revenus,
C'est pour sa richesse en
fourrure que le Canada était
jadis une terre que l'on se
disputait; il suffit de se rap-
peler les rivalités des compa-
gnies du Nord-Ouest et de la
Baie d'Hudson pour consta-
ter à quel point l'enjeu était
d'importance.
L'industrie de la fourrure qui
a connu des hauts et des
bas, attirait vers l'aventure
des gens que l'on nommait
alors ‘coureurs de bois”,
Cette race d'hommes qui
Où en est
Commencée il y a deux ans
par trois membres représen-
tant le secteur public, les
producteurs et les consom-
mateurs, l'enquête a mis à
jour de nombreux problèmes
auxquels il faudra trouver
des solutions.
Pour résumer en quelques
phrases les lacunes et les
défauts du présent système,
il suffit d'énumérer les prin-
cipaux points relevés par la
commissiorw d'enquête pour
lequel elle fit des recomman-
dations au ministre de l'agri-
culture il y a quelques mois:
1) l'impossibilité pour le
consommateur d'identifier
clairement les coupes de
viande sur les comptoirs des
détaillants;
avaient souvent la vie dure, a
fait d'une part la découverte
de l'ouest, et d'autre part
elle a laissé une génération
de trappeurs de métier qui
étaient souvent plus habiles
à la chasse que les natifs
canadiens,
Ces coureurs de bois qui
après plusieurs générations
devenaient souvent métis,
possédaient en plus du ca-
ractère rusé et passif de
l'Indien, l'ambition et le tem-
pérament aventurier du
blanc,
Le gibier étant abondant et
les trappeurs exploitant des
territoires presque vierges,
une surabondance de fourru-
res devait vers les années
1935, faire tomber à rien les
prix de presque toutes les
fourrures, Ce n'est qu'après
l'enquête
2) le manque de garantie as-
surant la qualité et la salu-
brité de certaines viandes;
3) la grande difficulté d'obte-
nir des informations tant
sur la valeur réelle du pro-
duit que sur la transaction;
4) un écart excessif entre le
prix payé aux producteurs et
celui que doit payer le con-
sommateur;
5) un système de commer-
cialisation désuet;
6) l'impossibilité de recours
pour les producteurs et les
consommateurs victimes
d'erreurs ou de décisions
arbitraires.
Er raison de l'ampleur des
problèmes et des intérêts
mis en cause, le ministre
la deuxième guerre mondia-
le que l'industrie de la four-
rure devait se réorganiser,
C'est aussi vers la même
époque que devait commen:
cer et s'épanouir la produc-
tion de fourrures d'élevage,
Cette apparition sur le mar-
ché de magnifiques peaux de
visons et de renards argen-
tés permit au Canada de re
prendre sa place sur le mar
ché, Quelques années de
aluire devaient couronner
ces efforts, mais bientôt la
production des fourrures
synthétiques venait mettre
un frein à cette production
en plein essor en mettant sur
le marché des imitations
assez réussies mais à des
prix vraiment dérisoires com-
parativement aux vraies four-
rures, même celles d'éleva-
ge
Comme on peut le consta-
ter, ces rechutes successi-
ves de l'industrie de la four-
rure devaient avoir des réper-
cussions en profondeur sur
la production au niveau pri-
maire, En 1976 le métier de
trappeur au Manitoba n'est
plus un métier à plein temps
et tous les programmes
d'aide, qu'ils soient provin-
ciaux ou fédéraux, n'arrive-
ront pas à susciter chez ces
gens les qualités essentiel-
les pour l'exploitation du po-
tentiel existant, La majorité
des 8,000 trappeurs détenant
des permis de chasse s'a-
donnent à ce travail pendant
quelques mois et les 4 où 5
mille dollars qu'ils se procu-
rent ainsi sont loin d'être
suffisants pour les faire vi-
vre
Malgré l'aide des program-
Louis Molin
Point n'est besoin de présenter Louis Molin dont nous
connaissons les chroniques agricoles à la radio et à la
télévision, de même que celles qu'il a tenues un bon
moment dans LA LIBERTÉ, Louis Molin nous revient et
présentera à nos lecteurs, au début de chaque mois,
une nouvelle chronique,
mes fédéraux et provinciaux
comma AÀ.R.D.A, qui met à
la disposition des trappeurs,
des motoneiges et tout l'é-
quipement nécessaire sans
qu'ils aient à débourser avant
leur retour, bien peu veulent
partir pour une pleine saison
de chasse,
Etant de toute façon assurés
de vivre où de vivoter, la plu-
part des trappeurs ont perdu
les qualités nécessaires pour
produire le maximum, Si en
1975 seulement 3 millions
de fourrures ont été trappées
bien qu'il y avait un marché
potentiel de plus de 10 mil-
lions, c'est que d'une part,
bien des trappeurs sont déjà
âgés et ne veulent plus se
faire mourir à l'ouvrage et
d'autre part, les jeunes ne
sont pas intéressés à déve-
lopper les qualités indispen-
sables pour que ce métier
soit rentable,
Les programmes d'aide qui
sont offerts dans ce domaine
seront peut-être la cause
d'un manque d'exploitation
d'un potentiel existant par-
ce que, comme le disait un
vieux trappeur de la région,
pour être un vrai trappeur, il
faut bien connaître les
moeurs des animaux et ne
vivre que par eux.
sur la commercialisation du bétail
et des viandes au Manitoba?
décidait de poursuivre l'en-
quête en profondeur et de
s'adresser cette fois aux
producteurs qui sont à la
base de toute l'affaire.
Vingt-cinq rencontres furent
donc organisées en diffé-
rents points de la province
sous la direction de 12 pro-
ducteurs et 4 fonctionnai-
res nomrnés par le ministre,
Pour compléter l'enquête,
deux journées d'audiences
publiques étaient tenues à
Winnipeg pour recevoir les
mémoires de tous les grou-
pes constitués, impliqués
dans le commerce du bétail
et des viandes,
Il est intéressant de noter
que le conseil canadien des
Ssalaisons a accepté avec
candeur les recommanda-
tions de la commission, En
effet, il se dit d'accord en
principe sur la plupart des
recommandations formulées
à l'exception de celles qui
pouvaient perturber l'état
actuel de mise en marché
du bétail et de la viande.
Que l'on parle d'une commis-
sion de mise en marché ou
de changements au classe-
ment du boeuf et du porc,
le conseil s'objecte affirmant
que les recommandations à
cet effet seraient trop coû-
teuses et donc pénalise-
raient le consommateur, Il
faut aussi ajouter que les
mémoires présentés par les
trois associations de produc-
teurs laissaient entrevoir de
grandes craintes au sujet de
la formation d'une commis-
de commercialisation.
sion
.… he: - e.
L
A la Foire Royale de Toronto, ce jeune taureau de race suisse brune gagnait le premier prix.
Félicitations à ses propriétaires, Pierre et Thérèse Delaquis, de la Ferme Edelweill, de Notre-Dame-de-
Lourdes.
14
10 / LA LIBERTE, jeudi 2 décembre 1976
Les éleveurs de veaux et
certains producteurs accep-
teraient une agence de mise
en marché mais la Canadian
Cattlemen Association est
fortement opposée à toutes
formes de réglementation al-
léguant que l'offre et la de-
mande sont les seuls moy-
ens valables pour contrôler
la production, Bien que la
voix des consommateurs ait
été entendue dans un mé-
moire présenté oralement
par Madame Joan Friesen et
que des industries comme
Midwest Rendering qui vi-
vent de l'équarrissage aient
pu aussi faire valoir leurs
points, l'affaire est loin d'é-
tre finie, Ce sera en définiti-
ve aux producteurs s'ils se
groupent pour agir solidaire-
ment, d'exiger un juste prix
pour leurs produits et d'autre
part, les consommateurs ne
pourront obtenir des viandes
selon leurs goûts et leurs
budgets que s'ils se rensei-
gnent sur la vraie valeur de
telle ou telle coupe de vian-
de. Ils pourront alors exiger
une identification précise
et une classification plus
adéquate de la part du fédé-
rai,
Il faut cependant constater
qu'ici comme dans la plupart
des cas, la publicité dirige
les goûts et les décisions
des consommateurs et c'est
souvent le producteur qui
en fait les frais. Si les vian-
des de toutes classes étaient
à la portée du public, les
vaches tombant dans les
catégories D-1-2 ne se ven-
draient plus aux bas prix de
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C LA LIBERTE, jeudi 2 décembre 1976 / 1
Jeunesse
La Pierre blanche
début le 4, 10 h 00
Florence et Jean-Paul,
une nouvelle amitié
Le samedi 4 décembre à 10
heures, une production suédoi-
se intitu lée la Pierre blanche
prendra l'affiche. Cette excel-
lente série-jeunesse succédera
aux Travaux d'Hercule Jonsson,
production également d'origine
suédoise.
Cette nouvelle émission con-
crétise une fois de plus le désir
de la direction dt
émissions-} S
tre télévision à des réalités cul-
urelles différentes
La Pierre blanche se déroule
dans un village suédois. On y
découvre d'abord Florence, la
petite fille du maire Petersen
fants. Ils viennent s'établir dans
le voisinage des Petersen et
Jean-Paul devient le grand ami
de Florence et tous deux seront
des partenaires indéfectibles. A-
vec umoux, ils nous suggèrent
! façon de faire la
nique aux per re
A tour de rôle, Florence et
Jean-Paul se lancent des défis.
Pour marquer leurs «mauvais
coups>, les complices se remet-
tent à chacun une petite pierre
blanche ressemblant à un oeuf.
Dans cet esprit, les deux a-
mis nous convieront à des aven-
tures savoureuses. Par exem-
ple, on verra Jean-Paul tenter
d'effrayer Martine, la bonne. en
essayant de faire sortir de leurs
cages certains animaux d'un cir-
que de passage lle.
Un autre défi lancé par Flo-
rence à son nouveau camarade
consistera à déposer un oeuf
sur le lit de monsieur le mair
Tirée d'un nte de Gunnel
Lunde, la Pierre blanche propo-
aux téléspectateurs une
quot ne
n
a
Jeunesse
Es-tu d'accord?
samedi 4, 11 h 30
On s'amuse en musique
Es-tu d'accord pour que le sa-
medi 4 décembre à 11 h 30
démarre une émission du ton-
nerre? Es-tu d'accord pour ve-
nir chanter avec Pierrot? Es-tu
d'accord pour venir jouer de la
musique avec l'oncle Herbert?
Es-tu d'accord pour inventer et
bricoler tes propres instruments
de musique avec Claude Lafor-
tune? Es-tu d'accord pour parti-
ciper au concours de la chan-
son-thème de l'émission? Es-tu
d'accord pour découvrir cha-
que semaine le bruit mystère
et ainsi gagner de magnifiques
prix? Es-tu d'accord pour te
joindre à tes amis de l'école
Le Plateau qui dansent, chan-
tent et jouent de la musique?
Es-tu d'accord?
Sourire rayonnant et voix cé-
leste, c'est Pierrette Boucher qui
mène ce bal hebdomadaire à la
té sion de Radio-Canada. Très
connue des «tout ptits» par
son émission Au jardin de Pier-
rot, elle s'adresse maintenant à
un nouveau groupe d'age: les
7 à 12 ans. Pierrette vient à eux
non pas comme un professeur,
bien au contraire; mais plutôt
comme une fée qui descend di-
rectement du royaume enchanté
de la musique. On ne parle pas
de musique, on en crée, on en
chante et on en danse!
Mais en fait, comment se dé-
roule Es-tu d'accord? D'abord
Pierrette Boucher et Claude Lafortune
parlons jovialité, détente, joie
de vivre et bonne humeur! Voi-
là en quelques mots cette émis-
sion, sans oublier, évidemment
la musique! D'un côté du stu-
dio., l'oncle Herbert et ses amis
composent des chansons. Ils
s'’attaqueront d'abord à des the-
mes connus mais, ensuite, ils
se pencheront sur des musi-
ques originales. Herbert Ruff,
oncle Herbert pour les intimes,
sera pour la première fois dans
le champ de la caméra. Depuis
le début de la télévision il signe
«dans l'obscurité» la musique
de scène de maintes émissions:
le Pirate Maboule, Piccolo, les
Egrégores, JO. ne sont que
quelques-uns des titres des sé-
ries auxquelles l'oncle Herbert
a participé depuis bientôt 25
ans. De l'autre côté du studio,
Claude Lafortune, maïtre du bri-
colage en tout genre, met au
point un instrument nouveau.
Un exemple? Le «bouteillopho-
ne». Comme son nom l'indique
cet instrument est composé de
bouteilles juxtaposées que l'on
remplit d'eau à différents ni-
veaux pour qu'elles résonnent
sur plusieurs notes. A peine le
«bouteillophone>» inventé, déjà
plusieurs de nos amis sont de-
venus de véritables virtuoses
de ce nouvel instrument! Cha-
que semaire, à l'aide d'objets
quelconques. familiers, Claude
Lafortune bricolera en ta com-
pagnie un nouvel instrument
Es-tu d'accord?
mm PM PAM et
+ = mp4 pé pt
Culture et information
Second regard
dimanche 5, 17 h 00
Les Problèmes de
l'euthanasie
Deux sujets particulièrement
intéressants seront abordés lors
de la prochaine émission de
Second regard, ie dimanche 5
décembre à 17 heures, à la télé-
vision française de Radio-Cana-
da. Le premier est l'euthanasie
et ses formes, le second est la
victoire des patriotes à Saint-
Denis en novembre 1837.
En Californie, une loi de l'E-
tat autorise tout citoyen à met-
tre dans son testament une dis-
position spéciale, en vertu de
laquelle son médecin traitant a
la permission de débrancher
tout appareil. médical qui le
maintiendrait en vie de façon
artificielle. On se demandera au
cours de lémission si cette
mesure législative ouvre vrai-
ment la porte à l'euthanasie,
voire au suicide légalisé. Il y a
là un problème de responsabi-
lité devant la vie, et jusqu'ici
l'expérience a montré que peu
de gens ont des idées claires
devant certaines situations qui
exigent une décision que nul
n'ose prendre. Le commande-
ment: «Tu ne tueras point” est-
il absolu? D'autre part, avons-
nous le droit de confier à autrui
le soin de décider de notre vie
Jacques Houde
et de notre mort? Peut-on se
suicider par personne interpo-
sée? Néron tendant le glaive à
l'esclave qui le lui enfoncera
dans le corps, est-il victime
d'un meurtre ou commet-il un
suicide? Peut-on dire de Socrate
buvant le ciguëé qu'il meurt de
la main du bourreau? Bien en-
tendu, dans le cas qui nous oc-
cupe, il ne s'agit pas de tuer
quelqu'un, mais bien de cesser,
à un moment donné, d'entrete-
nir artificiellement sa vie. La
vie ne se définit-elle pas juste-
ment par un mouvement auto-
nome? Car s'il faut entretenir
le mouvement en question par
des moyens mécaniques, élec-
triques, etc., bref par des ma-
chines, dès lors mérite-t-il le
nom de vie?
Les problèmes de l'euthana-
sie et du suicide seront donc
discutés devant vous au cours
de cette importante émission
de Second regard, le dimanche
5 décembre à 17 heures, à la
chaine française de Radio-Ca-
nada. Vous y verrez également
un reportage, fait en l'église de
Saint-Denis et ayant pour objet
la célébration de la victoire des
patriotes sur les troupes an-
glaises dans cette localité du
Richelieu, le 23 novembre 1837.
On y parlera du rôle du haut et
du bas clergés dans le rébellion
des «Canadiens», mouvement
qui constitue une étape remar-
quable dans l'histoire de la for-
mation des deux Canadas. Le
climat religieux de l'époque se-
ra donc évoqué dans ces sé-
quences qui ne manqueront pas
de vous intéresser au plus haut
point.
La série Secon dregard vous
informe une fois la semaine, le
dimanche à 17 heures, de tous
les aspects de l'actualité reli-
gieuse et vous invite à réflé-
chir à une foule de problèmes
moraux et sociaux qui sSurgis-
sent dans le monde actuel.
L'émission du 5 décembre se-
ra réalisée par Roger Barbeau,
assisté de Jeanne Moquin.
Recherches et interviews:
Guy De Gagné.
Jacques Houde anime la série.
Culture et information
Femme d'aujourd'hui
semaine du 6, 13h 35
Le Suicide et la femme
Le lundi 6 décembre à 13 h 35
Femme d'aujourd'hui propose
aux téléspectatrices de la chai-
ne française de Radio-Canada
une émission sur «le suicide et
la femme». On croira peut-être
que l'époque est mal choisie
pour un tel sujet, avec la proxi-
mité des Fêtes et la joie obliga-
toire au menu. C'est pourtant
cette période de l'année qui pa-
raît la plus pénible à supporter
pour les épouses abandonnées,
séparées ou divorcées, pour les
mères ayant des enfants dro-
gués, alcooliques, exilés ou en
prison, pour toutes celles dont
le budget ne permet pas la
moindre douceur à offrir ou à
s'offrir.
L'émission présente les té-
moignages émouvants de trois
femmes qui ont déjà tenté de
s'enlever la vie; les réflexions
d'un psychiatre qui connaît bien
la question: le docteur Bernard
Ménard et, enfin, le témoigna-
ge de M. Maurice Levasseur de
Tel-Aide qui reçoit des appels
de personnes désespérées pré-
tes au suicide. Recherche et a-
nimation: France Nadeau. C'est
une réalisation de Pierre Du-
ceppe.
Le mardi 7 décembre Femme
d'aujourd'hui présente, de Qué-
bec, un reportage tourné à l'hô-
pital Christ-Roy sur «la cohabi-
tation de l'enfant et de la mère
à l'hôpital au moment de l'ac-
couchement» Micheline Ar-
chambault interviewe Jeanne-
Marie Gasse, infirmière; l'infir-
mière-chef Céiine Côté et le Dr
Normand Pelletier, pédiätre. Au
programme également une in-
terview avec Mile Soleya Ma-
ma, une Sénégalaise qui parle
des réalisations de l'UNICEF
dans son pays. Réalisation:
Jean-Pierre Ratté.
A l'affiche de Femme d'au-
jourd'hui le mercredi 8 décem-
bre /e Coeur battant de Suzan-
ne Chantal, /e Destin graphique
et /e Sang du souvenir. Le
Coeur battant c'est le livre de
Suzanne Chantal paru récem-
ment chez Bernard Grasset à
Paris. Françoise Gilles, collabo-
ratrice de Femme d'aujourd'hui
à Paris, rencontre l'auteur qui
raconte l'histoire d'amour de
Josette Clotis et André Mal-
raux. C'est un roman qui a duré
dix ans et s'est terminé tragi-
quement par la mort de leurs
deux enfants dans un accident
d'auto et celle de Josette qui a
fait une chute d'un train en
marche. Amie intime de Josette
Ciotis, Suzanne Chantal a reçu
en legs les carnets intimes de
la jeune femme, ce qui lui a per-
mis de donner une version au-
thentique de l'amour brülant qui
unissait Josette et André. Ce
document nous livre en outre
les témoignages de journalistes
bien connus: Bertrand Poirot-
Delpech du journal Le Monde et
Jean Lacouture du Nouvel ob-
serveteur.
Au même programme /e De-
sign graphique. Louise Arcand
interview Carmei Desrosiers,
journaliste qui a rencontré plu-
sieurs graphistes duébécois
dans leur mi'ieu de travail. Au
Québec ie travail des designers
graphiques est peu connu mé-
me si tout le monde peut en
voir le produit dans les jour-
naux, les livres, etc. Carmel
Desrosiers nous dira comment
vivent et travailient ces créa-
teurs de l'industrie.
Pour terminer l'émission, Lise
Gauvin commente le dernier li-
vre de Jacques Brossard /e Sang
du souvenir (publié par les Edi-
tions La Presse) dont Jean-
Ethier Blais a souligné la gran-
de originalité, la poésie et la
beauté.
Cette émission est signée Y-
vette Pard.
Le vendredi 10 décembre
Femme d'aujourd'hui initie les
téléspectateurs à «la consulta-
tion maritale.» Avec certains
responsables des Services so-
ciaux du Montréal métropolitain
et quelques couples ayant vécu
des difficultés d'adaptation à la
vie conjugale, on met l'accent
sur «l'approche interactionnelle
des problèmes du couple.» Pour
terminer l'émission: un bref a-
perçu du Salon des métiers
d'art du Québec à la Place Bo-
naventure du 3 au 19 décembre.
Animatrice: Louise Arcand. Re-
cherches: Lorraine C. Saint-Hi-
laire. Réalisation: Yves Dumou-
lin.
6
nee A me a ms aan D Den 2 4 mn ne à
70
jeudi 2 décembre 19
3
‘,
12 / LA LIBERTE
Jazz CKSB Jazz CKSB
Ceux qui prennent le Jazz au sérieux sont habitués tre. Mais de plus, Gilles Archambault a réalisé une
d'écouter l'émission Jazz et Blues chaque soir du lundi série qui se nomme “Le Jazz en 1976”. Elle sera diffu-
au vendredi, à notre antenne. L'émission est animée sée dans la série Documents, à partir du 7 décembre.
par Gilles Archambault, qui tire de sa discothèque per- et tous les mardis soir de décembre. La première émis-
sonnelle des enregistrements aussi poussiéreux qu'in- sion de cette série s'intitule: “Le jazz après Coltrane:
téressants et les présente à Gilles Moreau qui joue le le free jazz, le jazz libéré, le jazz et la modernité.” C’est
rôle de néophyte (que nous sommes tous) face au maï- à 20h.
L2
Gilles Moreau reçoit en bon élève les explications plutôt ésotériques que lui offre Gilles
Archambault entre deux interprétations de musique de jazz, au cours de l'émission Jazz et
Blues, tous les soirs de la semaine à 22h30. D'autre part Gilles Archambault anime une série
de 4 émissions intitulée “Le jazz en 1976”, à compter du mardi 7 décembre.
Jazz CKSB 10000000000000000600606060000000: Jazz CKSB
Quand John Coitrane meurt, le 17 juillet 1967. à l'âge Malgré le succès, il refuse de se confiner dans ce genre
de quarante ans, le monde entier ne perd pas seule- et emprunte résolument le chemin d'une musique vio-
ment un grand jazzman, mais surtout l'innovateur de ente dite “free jgzz” Ou “new thing”. Dans des sotos
deux révolutions qui devaient marquer l'évolution du interminables retourne aux Sources de la musique
jazz. noire
Dans un premier temps, abandonnant la ligne a Choisi d'inaugurer ces quatre documents consacrés
mélodique traditionnelle, Coltrane se livre à une impro- au jazz, avec ce cien dont l'influence s'est exercée
visation de conception iabyrinthique. Le jeune public 3 r lu t des musiciens qui l'ont
l'adore. C'est la gloire. Il enregistre beaucoup, il vend s
“La Liberté” au Pont des arts
Le vendredi 3 décembre, l'émission “Le pont des art
sera consacrée au journal “La Liberté”. On en fera d
bord l'historique avec le Père Jean-Pau
Maurice Gauthier, pour passer ensuite
avec MM. Jean-Jacques Le François
et Jean-Paul Gobeil; enfin,
teur Jean-Guy Roy tâchera d'o
tion suivante: “Est-ce que LA !
de la culture franco-manitobaine?
à l'écoute ce cette émission réalisée par
et qui promet d'être des plus intéressante
ne de CKSB. vendredi soir à 22ñ
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Dimanshowsoir
dimanche 5, 19 h 30
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Le 5 décembre avec l'appro-
che de Noël et des fêtes tradi-
tionnelles il est bon de se rap-
peler que des millions de nos
frères crèvent de faim à travers
le monde. C'est pourquoi l'émis-
sion Dimanshowsoir sera con-
sacrée à cette oeuvre éminem-
ment humanitaire qu'on appelle
Oxfam.
Tout le monde sait que le co-
médien-fantaisiste-moncloguiste
Yvon Deschamps s'est fait le
plus ardent propagandiste d'Ox-
fam depuis plusieurs années.
C'est donc à lui que revient
l'honneur d'arimer ce Special
Oxfam aux Beaux Dimanches
de 19 h 30 à 20 h 30 à la chaîne
française de télévision de Ra-
dio-Canada.
Pour nous parler d'Oxfam et
de tous les malheureux qu'elle
secourt, Yvon Deschamps sait
garder le sourire et il s'est
entouré de camarades et d'a-
mis qui nous inciteront à la gé-
nérosité tout en nous divertis-
sant. À Dimanshsowsoir Yvon
Deschamps accueillera Gilles
Vigneault, le groupe Beau dom-
mage, Louise Forestier, Benoit
Marleau et les deux vedettes
du film à succès Je suis loin de
toi, mignonne: Dominique Mi-
Yvon Deschamps
TA +” væ + 4
Hors série
La Corde GE
le 5, 20 h 30
Un crime trop parfait
C'est aux Beaux Dimanches
du 5 décembre, de 20 h 30 à
22 h 30, que la télévision fran-
çaise de Radio-Canada présen-
tera /a Corde, de Patrick Hamil-
ton, dans la traduction et l'adap-
tation françaises de Gabriel A-
rout. La pièce a été adaptée
pour la télévision par Giiles Ro-
chette et elle sera réalisée par
Richard Martin.
L'intensité dramatique crois-
sante de ce téléthéâtre vous
laissera hors d'haleine, pendant
deux heures, partagés entre la
stupeur et l'angoisse. Vous ne
pourrez que frissonner d'hor-
reur à la vue de deux jeunes
gens qui tuent leur camarade
froidement, gratuitement, par
pur plaisir, décident d'enfermer
son corps dans un coffre, au
milieu de leur appartement,
puis de servir à diner sur ce
coffre à un groupe d'invités
parmi lesquels se trouve le pè-
re de la victime.
Cette histoire sinistre où l'hu-
mour noir se confond presque
avec le mal radical, et dont le
sujet devait tenter Alfred Hitch-
cock en 1948, sera interprétée
par quelques-uns de nos meil-
leurs comédiens. Les deux prin-
cipaux rôles, ceux de Brandon
et de Granillo, ont été confiés
respectivement à Jean Leclerc
et à Guy Nadon.
Louise Forestier
Beau Dommage
ei
La Poupée sanglante É
mercredi 8,21 h 00
Les Mystères de
l’île Saint-Louis
Le mercredi 8 décembre à 21
heures Hors série présente le
1er épisode d'un feuilleton à
«faire frémir» intitulée /a Pou-
pée sanglante.
inspiré de deux oeuvres du
célèbre Gaston Leroux, créateur
de Rouletabille: /a Poupée san-
glante et la Machine à assassi-
ner, ce drame d'horreur a été
adapté pour la télévision par
Robert Scipion. C'est Marcel
Cravenne qui en a signé la
mise en scène. Les extérieurs
de /a Poupée sanglante ont été
tournés à Bordeaux, dans le
vieux quartier protégé, dont
l'ambiance se rapproche sensi-
blement du quartier de l'ile
Saint-Louis à Paris où l'auteur a
situé l'action de son intrigue.
C'est une coproduction de An-
tenne 2 et S.N. Pathé Cinéma.
L'intrigue
Vers les années 1925, dans
l'ile Saint-Louis à Paris, vit un
certain Bénédict Masson, relieur
de son état et poète à ses
heures qui dissimule comme
Quasimodo, sous un physique
monstrueux, une äme romanti-
que éprise d'idéal et de beauté.
À cause de son affreuse laideur
benedict na jamais osé avouer
son amour à sa voisine, la ra-
vissante Christine, fille d'un hor-
loger passionné de mécanique:
M. Gaillard que tout le monde
trouve un peu fou. Christine est
d'ailleurs fiancée à un jeune
savant: Jacques Quentin à qui
on prédit le plus brillant avenir
car il professe les théories les
plus hardies et les plus nouvel-
les pour l'époque, dans les do-
maines de la chirurgie et de la
biologie.
La jalousie que le «ver de
terre» Bénédict, amoureux de
«l'étoile» Christine, ressent en-
vers son rival Jacques Quentin,
va trouver bientôt une autre
raison de se manifester. En ob-
servant de son grenier la mai-
son de l'horloger, Bénédict dé-
couvre que-M. Gaillard et sa
file cachent chez eux un jeune
homme d'une beauté extraordi-
naire pour qui Christine semble
éprouver plus que de la ten-
dresse. Pourtant la jeune fille
paraît aimer sincèrement Jac-
ques Quentin qui, de son côté,
connaît l'existence du beau jeu-
ne homme nommé Gabriel et
ne semble guère se formaliser
des attentions que lui témoigne
sa fiancée.
Bénédict est très intrigué. Le
mystère ine fera que s'épaissir
le jour où Bénédict verra le pè-
re de Christine assommer le
beau Gabriel à coups de barre
de fer, le laissant pour mort.
Yolande Folliot et Jean Paul Zehnacker
o
20:30 LES BEAUX DIMANCHES
COUP D'OEIL SUR LA SEMAINE
5 décembre
9:00 YOGI
30 MON AMI GUIGNOL
45 BIBLE EN PAPIER
00 JOUR DU SEIGNEUR
1:00 A COMMUNIQUER
CINE MAGAZINE
FOOTBALL AMERICAIN
Dallas vs Philadelphie’
D'HIER A DEMAIN
SEMAINE VERTE
SECOND REGARD
DECLIC
TELEJOURNAL
TELESCOPIE
15 ANS PLUS TARD
LES BEAUX DIMANCHES
Dimanshowsoir, “Spécial OX-
FAM. Yvon Deschamps reçoit le
groupe Beau Dommage, Louise
Forestier, Gilles Vigneauit, Do-
minique Michel. Denise Filia-
trauit et Benoit Marleau. Au
T Y. Deschamps: -Le
L à la nature- et -J'sais
pas comment, j'sais pas pour-
quoi-. G. Vigneauit: -La Quête
du pays-. Beau Dommage: -Ma-
rie-Chantal- et -Motel! Mon Re-
L. Forestier: «Ti-Mé Gigo-
Sketch avec D. Filiatrault,
et B. Marleau. Réa
e Boucher
Corde, de Pat
J'irai comme un cheval
éa!isé par F
6 décembre 7 décembre
9:00 THE SUNRUNNERS
9:30 LES ORALIENS
9:45 EN MOUVEMENT
10:00 DU SOLEIL A 5 CENTS
10:15 AU JARDIN DE PIERROT
10:30 CONSEIL EXPRESS
11:00 LES TROUVAILLES
DE CLEMENCE
11:30 RINALDO RINALDINI
12:00 CHER ONCLE BILL
12:30 LES COQUELUCHES
13:30 TELEJOURNAL
13:35 FEMME D'AUJOURD'HHI
14:30 CINEMA
9:15 CENT TOURS DE CENTOUR
9:30 LES ORALIENS
9:45 EN MOUVEMENT
10:00 YOU HOU
10:15 MINUTE MOUMOUTE
10:30 CONSEIL EXPRESS
11:00 LES TROUVAILLES DE
11:30 VERS L'AN 2000
12:00 CHEVAUX DU SOLEIL
12:30 LES COQUELUCHES
13:30 TELEJOURNAL
13:35 FEMME D'AUJOURD'HUI
14:30 CINEMA
Chevaliers Teutoniques'’
Chevaliers Teutoniques’
16:00 BOBINO
16:30 ALEXANDRE ET LE ROI
17:00 ROBINSON SUISSE
17:30 L'HEURE DE POINT
18:00 CE SOIR: Régional
16:00 BOBINO
16:30 NIC ET PIC
17:06 NANNY
17:30 L'HEURE DE POINTE
18:00 CE SOIR: Régional
18:30 Ce soir
19:00 MONDE DE DISNEY
L'ordinateur en folie
20:00 GRAND PAPA
20:30 VEDETTES EN DIRECT
Désert de sang. Drame réalisé 21:00 RUE DES PIGNONS
absence du guide
2:30 TELEJOURN
0 NOUVELLES REGIONALES
23:05 RENCONTRES
dépendances ont
la créativité humaine
prend dès lors une autre dimen-
L'image du Christ
Wilfrid Lemoine.
Raymond Beaugrand-Champagne
PROPOS ET CONFIDENCES
Jean-Pierre Aumont
{dernière de 6). Réal: Jean Fau-
Marie-Chantal con
8 décembre
9:15 CENT TOURS DE CENTOUR
9:30 LES ORALIENS
9:45 EN MOUVEMENT
10:00 YOU HOU
10:15 VIRGINIE
10:30 CONSEIL EXPRESS
11:00 TROUVAILLE DE CLEMENCE
11:30 COMTE YOSTER
12:00 SKIPPY
12:30 LES COQUELUCHES
13:30 TELEJOURNAL
13:35 FEMME D'AUJOURD'HUI
14:30 LE TEMPS DE VIVRE
16:00 BOBINO
16:30 LE GRENIER
17:00 SUR LA COTE DU PACIFIQUE
17:30 L'HEURE DE POINTE
18:00 CE SOIR: Régional
18:30 CE SOIR: National
19:00 DANIEL BOONE
20:00 DU TAC AU TAC
20:30 TRAVAIL A LA CHAINE
21:00 HORS SERIE
La Poupée sanglante. D'après
l'oeuvre de Gaston Leroux.
Adaptation et dialogue:
bert Scipion. Avec Jean-Paul Zeh-
nacker, Yolande Folliot, Domini-
que Leverd et Ludwig Gaum.
Réal. Marcel Cravenne. (fre de
6). «Le Mystérieux habitant
grenier». En 1925, dans
Saint-Louis, vit Benedict Masson,
relieur et poète. Affligé d'un phy-
sique disgracieux, ii garde se-
crète la passion qu'il éprouve
pour Christine, la fille de l'hor-
loger Gaillard, que tout le monde
soupçonne d'être un peu fou.
22:00 CONSOMMATEURS AVERTIS
Animateur: Simon Durivage.
loi pour la protection des em-
prunteurs et des dépositaires.
L'Assurance-bagages. — Ana-
lyse en laboratoire des fours à
micro-ondes. Réal Jean-Paul
Plouffe
22:30 TELEJOURNAL
22:50 NOUVELLES REGIONALES ET
SPORTS
23:05 REFLET D'UN PAYS
24:05 CINEMAe
En route vers Rio. Comédie réa-
sée par Norman À
d'une jeune femme qui
faire, l'hypnotise.
McLloyd, avec
Bing Crosby. Bob Hope et Doro-
thy tamour. Deux joyeux com-
peres responsables d'un incen-
die se glissent à bord d'un pa-
epot comme passagers clan-
destins. Ils font la connaissan-
re tantôt leur alliée et tan-
leur ennemie. Ils prenn
néanmoins sa défense, car une
tante veut lui imposer un mari
qui ne lui plait pas et, pour ce
9 décembre
9:15 CENT TOURS DE CENTOUR
9:30 LES ORALIENS
9:45 EN MOUVEMENT
10:00 LA BOITE A LETTRES
10:15 MINUTE MOUMOUTE
10:30 CONSEIL EXPRESS
11:09 TROUVAILLES DE CLEMENCE
11:30 ANIMAUX CHEZ EUX +
12:00 LE PRINCE NOIR
12:30 LES COQUELUCHES
13:30 TELEJOURNAL
13:35 FEMME D'AUJOURD'HUI
14:30 CINEMA
‘‘Les dernières vacances'’,
avec Pierre Dux et Odile Versois
16:00 BOBINO
16:30 LE GUTENBERG
17:00 LES CORSAIRES
17:30 L'HEURE DE POINTE
18:00 CE SOIR: Régionaî
19:00 CE SOIR: National
19:30 15 ANS PLUS TARD
20:00 LES GRANDS FILMS
Goodbye, Mr. Chips. Comédie
réalisée par Herbert Ross, avec
Peter O'Toole, Petula Clark. Mi-
chael Redgrave et George Ba-
ker. Un professeur dans un col-
lège d'Angleterre ne vit que
pour sa profession et ses élèves.
Au cours d'un voyage de vacan-
ces, il rencontre une jeune chan-
teuse de music-hall et ils s'é-
prennent l'un de l'autre. Ils se
marient peu après, à la grande
Surprise du personnel du collè-
ge (Brit. 69).
TELEJOURNAL
22:50 NOUVELLES REGIONALES ET
SPORTS
05 BRIGADE SPECIALE
«Date de naissance». Coincé par
la police canadienne, un espion
brüle ses documents. Le seul in-
dice qu'on peut sortir des cen-
dres est la date de naissance
d'une étrangère vivant à Londres
Z
Q
nn
[2]
mme »mestique au pair.
24:05 CINEMA
L'Enfant de la solitude. Drame
réalisé par Georges Bloomfield,
a Dyan Cannon, Donald Pilon.
Campanella et Micheline
La femme d
liaison a
ion qu'après
fant mais ne
ndre parler de di-
10 décembre
9:15 CENT TOURS DE CENTOUR
9:30 LES ORALIENS
9:45 EN MOUVEMENT
10:00 CLAK
10:15 VIRGINIE
10:30 CONSEIL EXPRESS
11:00 MON COIN DE PAYS
‘Le Yukon”
11:30 HISTOIRES SANS PAROLES
12:00 TOUMAI
12:30 1 FS COQUELUCHES
13:30 TELEJOURNAL
13:35 FEMME D'AUJOURD'HHI
14:30 CINEMA :
Aladin et la lampe merveilleuse.
Conte réalisé en dessins animés
par Jean Image, Un magicien
d'Afrique utilise un jeune gar-
çon, Aladin, pour s'emparer d'u-
ne lampe merveilleuse cachée
au fond d'un domaine souterrain.
au fond d'un domaine souterrain
(Fr. 69).
16:00 BOBINO
16:30 PICOLO
17:00 MADAME ET SON FANTOME
17:30 L'HEURE DE POINTE
18:00 CE SOIR: Régional
18:39 CE SOIR: National
19:00 LES PIERRAFEU
19:30 MARCUS WELBY, M.D
Avec Robert Young, James Bro-
lin et Elena Verdugo
20:30 CONCERT POPULAIRE
De l'auditorium du nouveau
campus du CEGEP du Vieux-
Montréal: Joseph Rouleau, bas-
se, et Arthur Garami, violoniste.
21:30 SCENARIO
«Un jour, ils eurent l'idée
s'acheter une maison à la ©
hard,
avec Danie Tremblay, Marthe
Turgeon, Gisèle Dufour, J.-Léo
Gagnon, Hubert Noël et Astride
Noëi (3e de 4). Jean invite un
couple de voisins à venir pas-
ser la soirée chez lui. Pierrette
est seule les accueillir. Elle
nn
[S)
v
on
+
(=)
œ
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mi
r=
La
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an
o
e
on
Ù
[e)]
D
|
23:05 CINEMA
Tout le monde il est beau, tout
le monde il est gentil. Comedie
réalisée et interprétée par Jean
Yanne, avec Bernard Blier, Mari-
na Viady, Michel Serrauit, Jac-
ques François et Daniel Prévost
Un reporter à Radio-Plus revient
d'une mission en Amérique du
Sud et dit ! rité S les on-
ui confie plutôt un
l'administration car
il connaît trop sa vie personnel-
5 12
non et dem tue datée pond de de à ge de pu à in 2
HOMME 1970 mme
4
RTE
4
0
14 / LA LIBE
Transcona: Ouverture officielle
de l’école centrale
C'était le 13 octobre 1976,
qu'eut lieu l'ouverture offi-
cielle de l'Ecole Centrale à
Transcona. Cette école, si-
tuée au 604, rue Day, a une
inscription de 196 élèves,
parmi lesquels on compte
une trentaine de francopho-
nes,
Cette école est construite
sur le modèle de l'école La-
vallée, c'est-à-dire, qu'il y a à
l'intérieur du même bâtiment
une section anglaise “Cen-
tral School”, et une section
française “Ecole Centrale”,
Quelque 500 personnes se
sont rendues à l'ouverture
officielle, où le président
de la commission scolaire,
M. John Vaags a énoncé le
principe sur lequel cette éco-
le est fondée, c'est-à-dire
“que la construction de l'E-
cole Centrale est la preuve
concrète du désir sincère
de notre commission scolai-
re de fournir tous les servi-
ces et toutes les facilités
nécessaires pour rencontrer
les besoins de tous les étu-
diants de notre communau-
té”.
les enfants bilingues dans
les quatre disciplines de
base, soit écouter, parler,
lire et écrire.
Pour atteindre cet objec-
tif l'école est présentement
impliquée dans un plan gra-
duel de développement de
l'éducation française, En Ma-
ternelle, tout l'enseignement
est en français, En première
et deuxième, tout s'ensei-
gne en français saut le
cours d'anglais, Ce program-
me se continuera en troisiè-
me l'an prochain, en quatriè-
me l'année suivante et ainsi
jusqu'à la sixième,
Ilest intéressant de remar-
quer que plusieurs des gra-
dués de cette école poursui-
vent leurs études dans des
écoles françaises, soit le
Collège Secondaire, le Pré-
cieux-Sang, et l'école Pro-
vencher.
Aubigny
L.F,C, D'AUBIGNY
Notre réunion du mois de
novembre fut très intéres-
sante, Nous étions 16 dames
présentes, Nous avons dis-
couté des résultats de notre
danse de ‘’Hard-Time'”, Nous
avons aussi distribué les
charges pour notre danse de
"Sadi Hockens”, Merci aux
volontaires habituels, Nous
avons aussi organisé un ar
bre de Noël pour les person:-
nes d'Age d'Or et les enfants
de notre paroisse, À tous les
ans, Noël est une grande
tête paroissiale à Aubigny
Pour notre 2e partie de la
réunion, nous avons eu Sr
Hélène Rousseau comme
invitée, Elle nous a expliqué
des ‘diapositives" de son
voyage en Terre Sainte, Elle
à Su nous spiritualiser, nous
instruire et nous faire rire
durant cette rencontre, Un
grand merci de toutes les
personnes présentes pour
avoir partagé avec nous ‘une
des plus grande grâce de sa
vie
A la prochaine
Les régions
EXPOSITION À LORETTE
Dimanche le 5 décembre, de 2 à 4 heures p.m., vous pourrez
visiter une exposition d'Arts et Métiers au couvent de Lorette,
Vous pourrez de plus assister à une démonstration de danse,
donnée par Ginette Lagimodière, L'entrée est gratuite.
; cs
CINÉMA À SAINTE-ROSE
C'est à 8h00 p.m., vendredi le 2 décembre, à l'école élémen-
taire de Sainte-Rose-du-Lac, que vous pourrez assister à la
projection de trois films de l'Office National du Film:
La maison de Jean-Jacques - Métrique et Yul 871
L'entrée est gratuite,
14
BAZAR À SAINT-ADOLPHE
Un bazar aura lieu à l'école le dimanche 5 décembre, de
1 heure à 5 heures. Comme prix d'entrée (gratuite) il y
aura tirage d'une dinde à toutes les heures pour les
personnes présentes. De 8 heures à 10 heures on
jouera 15 parties de Bingo ($1.00 pour 2 cartes et 25
cents pour chaque carte additionnelle) Les prix seront
de $25,00 à $100.00. Bienvenue à tous.
À
un Banque Canadienne Nationale
102° Rapport Annuel
Résumé de l'état de l'actif et du passif
au 31 octobre 1976
Revenus, dépenses et bénéfices
non répartis
D ts que Actif 1976 1975 | Revenus 1976 1975
Transcona, dans son dis- Sur prêts $ 410162564 $ 333014 918
cours qu'elle prononça dans Encaisse $ MOT $ 592628 677 Sur valeurs mobilières 60 809 255 59 797 240
un excellent français, félicita Obligations de gouvernements et Autres revenus d'exploitation 27 439 895 31,075 178
PP esenran x autres titres 148 855636 6804056942 À Total des revenus 498 411714 423 887 336
pour leur dévouement. Prêts y compris hypothèques 4061410278 3 296 369 427 Dépenses
Apt M Lai Leds Immeubles 41 748 606 36 112 820 none qu Gén et cree 308 367752 257 032 239
Commission Scolaire d'avoir Valeurs d'une compagnie con- caisses de retraite et autres
(RAPAROUT GIBpORIION 108 trôlée par la Banque et prêts prestations au personnel 86 602 282 70 507 503
j: 1 CIF as js à cette compagnie 2 932 500 3026 500 À Frais relatifs aux immobilisations,
ires u ,
leur permettre de développer Engagements de clients en con- à one jen CAT 20 612 535 17 087 67
le seul programme français trepartie d'acceptations de ei ss SES Hs
due ie garanties ou de lettres de crédit 156 824 136 137 613 492 ce MS FRONT L
l'éloge de l'Association Pa- Autres éléments d'actif 2218 718 2 167 683 moyenne des pertes subies au
i HAL RASE DA qu 55 674156 696 $4 871 970 541 : “ dun derniers exercices ï à DE El 5 U _
dar ; G ÿ otal des dépenses
gnant. Elle ajoutait que le É
but de l'école est de rendre Solde des revenus 45 049 614 46677 937
Provision pour impôts sur le
Al 4 528 126 501 Ta Fe Lt 20510000 22733 000
TRANSPORT CANADA Dépôts 55259 969383 $ Solde des revenus après la
SOUMISSIONS Acceptations garanties et provision pour impôts sur le revenu 24 539 614 23 944 937
DES SOUMISSIONS CACHE- lettres de crédit 156 824 136 137 613 492 Virement aux réserves pour pertes ____6737 900 7 787 630
TÉES, adressées à Transport , Solde des bénéfices de l'exercice 17 801 714 16 157 307
ON tr Rabionl dan FANS ANR LE RER Te AS ESA 8344657 7210000
Maintenance Garage, Rankin Réserves pour pertes 52 970 280 40 956 430 9 457 057 8 947 307
Qué 3:00 PM HEURE DE Bénéfices non répartis au
1978, pour Eectial Sani Lo à Med 60000000 45000000 | début de l'exercice 503897 __556 590
, pour “Electrical Service for CIrCuIa 7 9960954
| 9960954 9503 897
the Maintenance Garage t
A SL du Capital; fonds de réserve et Viré au fonds de réserve ___ 9500000 9000 000 d
Re bénéfices non répartis 1324031160 _111503897 | Bénéfices non répartis à la fin
BOULE Na eg ren 65 674756 636 $4 871 970 541 de l'exercice $ 460954 $ 503 897
ments peuvent être obtenus au
bureau de l'Agent régional des
Approvisionnements, Transport
Canada, 6e étage, 125, rue Garry,
C.P, 8550, Winnipeg, Manitoba,
R3C 0P6, sur réception d'un chè-
que visé au montant de $25.00
fait à l'ordre du Receveur général
du Canada, Le ministère ne s'en-
gage à accepter ni la plus basse
ni aucune des soumissions
D. A. Lane
Administrateur,
Région du Centre
Administrateur des Transports
aériens du Canada
Germain Perreault
Président et chef de la Direction
bureau de représentation à Londres et correspondants à travers le monde.
Les
Banque Canadienne Nationale
Siège social, 500 Place d'Armes, Montréal
Plus de 485 succursales et bureaux au Canada, filiale à Paris,
Jacques Douville
Vice-président exécutif et
directeur général en chef
ne de
< À ÿ
LL LA LIBERTE, jeudi 2 décembre 1976 / K
COURRIER
Cher Bicolo,
Merci beaucoup pour le beau livre de Nico et
Niski, et pour la belle chemise de Bicolo que tu
m'as envoyée. Elle me fait juste bien.
Ton ami,
Michèle
Cher Bicolo,
Merci pour la belle T-shirt, C'est la première
fois que je gagne. J'étais ravie quand j'ai vu ce
que j'avais gagné. J'aime beaucoup les concours!
Merci encore, ton amie,
Lynne Gisiger,
58 Penticton Bay
Cher Bicolo,
Merci pour la chemise et le beau livre. Merci
de m'avoir choisi comme gagnante. J'aime beau-
coup la page de Bicolo.
Ton amie,
Nicole Girouard
OYE OYÉ!!
N'oublie pas de m'envoyer ton Concours de Noël
avant le 10 décembre.
POUR LES GRANDS:
Fais une scène de Noël en te servant de papier
construction, mosaïque ou transparent, * LS M de «
POUR LES PETITS: ° e
Dessine ton arbre de Noël tout décoré, prêt pour e . °
la belle fête de Noël. . .
Envoie ton dessin à: e 1 9
Bicolo e "
C.P. 262 ® °
Saint-Pierre-Jolys, Man. e °
» e
Un pelit garçon va au z00 avec sa tante Losie, Le petit gar-
çon voit un singe dans une cage et il dit : « Oh! tantine
comme il te ressemble! » Alors la tante mécontente * « C'est
très impoli ce que tu dis là ». « Mais tantine, cela ne fait
rien puisque le singe ne t'entend pas ».
Le petit sapin de la forêt
La forêt où vivait le petit sapin était fort jolie. Cette forêt était très agréable à
habiter car tous les animaux se connaissaient et y vivaient en s'entendant tous
très bien. Il y avait là des lièvres, des écureuils, des loups, des chevreuils, des
renards, des corbeaux.
Or par un beau jour d'hiver, le petit sapin se sentait vraiment en forme. Car une
neige fraiche était tombée pendant la nuit et comme il adorait la neige il était con-
tent. o
— Bonjour la neige, dit-il! Ce que tu es jolie aujourd'hui! Tous les sapins de
cette forêt ont l'air d'aller au bal avec leur petite jupe scintillante.
Et la neige scintilla de plus belle pour faire plaisir au petit sapin.
Mais voilà que tout à coup parut dans la forêt, sur le chemin qui suivait la rivière,
un homme, grand, large d'épaules, vêtu d'une épaisse veste à carreaux et portant
à la main un drôle d'objet brillant. Il était suivi d'un petit garçon vêtu lui aussi d'u-
ne veste à carreaux et tirant un léger traineau rouge.
Le petit sapin fut quelque peu surpris car, à part quelques pêcheurs qui venaient
l'été, il ne voyait jamais personne dans cette forêt.
Mais un murmure de terreur parcourut bientôt les sapins. Car les plus vieux
d'entre eux savaient ce que venaient faire l'homme et le petit garçon.
L # MOT DE 8 LETTRES
MOT MYSTÈRE... qui te fera rêver à NOEL! LE TEMPS DES FÊTES
284 6-4" #0 ON 1 th te DEAR ES
chants phase soirée
RE cheminée ER Da plaisir souhaits
aimer cloche festin liste plats sourire
allégresse contes festivités luxe R sucreries
amitiés crèche frère M rassemble sujet
amour D G magasins réconcilier T
année danser grasse maison réjoui tenté
attaché denrée groupe messe rencontres thème
B désir H minuit rêveur tout blanc
bénir dinde hâte N rires traditions
boire diner humée nativité rituel V
boisson E | P S visite
boni enfants intime parade sacs
C étrennes J parenté sagesse
cadeaux Jésus Père Noël sapin
cartes jouets petits séante
— Qu'est-ce qu'ils ont donc tous? se dit le petit sapin. Cet homme vient sans
doute pêcher des poissons qu'il transportera sur le traheau. Et c'est pour casser la
glace de la rivière qu'il a apporté ce drôle d'objet.
L
L'homme, d'un grand pas souple fit le tour de plusieurs sapins, touchant leur
tronc, examinant leurs branches, après en avoir secoué la neige.
Il s'arrêta enfin devant le petit sapin.
Celui-ci se sentait quelque peu mal à l'aise.
Que signifiait tout ceci? Pourquoi cet homme l'examinait-il ainsi? Est-ce qu'il
croyait que les poissons poussaient dans les arbres maintenant?
L'homme se retourna vers le petit garçon.
— Qu'est-ce que tu dirais, Sylvain, si on coupait celui-ci?
— |l'est un peu petit, tu ne trouves pas?
— Peut-être, mais on pourrait le mettre dans la salle à diner et en couper un plus
grand pour mettre dans le salon.
— Ah! ça c'est une bonne idée, papa! D'accord.
— Eh!là, mais je ne veux pas qu'on me coupe, s'écria le petit sapin. C'est ici
que je vis moi! Qu'est-ce que j'irais faire dans une salle à diner?
——————— ———— > Regarde bien la semaine prochaine pour la suite
de l'histoire: Le Petit Sapin de la Forêt.
16 / LA LIBERTÉ, jeudi 2 décembre 1976 We SR AO re RE LE PE Le PP EL ER RL ES AR EU
Tout ce que tu peux faire avec de la
PÂTE À MODELER
Avec la pâte à modeler tu fais de jolies décorations sur ton arbre de Noël. Voici
quelques patrons. N'oublie pas de faire un trou avant que la pâte durcisse.
RECETTE : Pâte à Modeler
1/2: tasse de farine
1/2: tasse d'eau tiède
1/2 tasse de sel
Quelques gouttes de savon C’est une autre suggestion pour tes cadeaux de Noël. (Pratique-toi avec de la corde
liquide, Bien brasser. pour savoir la longueur qu'il te faut.)
(Cette pâte durcit)
MACRAMÉ
COMMENT COMMENCER LES NOEUDS
Fr s s #
/ f—.
1. Coupe un morceau de corde, attache
chaque bout et épingle les noeuds au ; REC RE AL PEL SN {
bloc de styrofoam. Illustration 1. 5 ; MT
2. Pour monter les cordes, plie-les en
deux et suis l'illustration 2.
3. Quand ton travail devient plus long, en-
lève les épingles, remonte-le et épingle
de nouveau sur ta pièce de styrofoam
| =NROULEMENT DES BOUTS
{
1. Si les bouts de cordes sont longs et
trop difficiles à manier, enroule-les et
attache-les avec de la corde ou un élas-
tique. Voir illustration 3.
2. Chaque brin de corde devrait être enrou
lé séparément
NOEUD CARRÉ
1. Coupe une longueur de 6" de la corde
de pratique et épingle-la sur le morceau
de styrofoam. Coupe 5 longueurs d'un
pied de long pour pratiquer les noeuds.
2. Monte 2 cordes, ce qui te donne 4 brins.
3. Pour commencer les noeuds, prends
la corde extérieure de droite et amène:
la en-dessous des 2 cordes du centre
llustration 1
YAY = LV)
= M
1, ©
nds la corde extérieure gau nn 1 | Cu 9
4. Ensuite pr | : Û
che el mel 1 Sous la corde de droite et
par-d \ 2 cordes du centre
tralit
rene maman 4
Voici ce qu'il te faut pour faire ce jeu:
De la Pâte à modeler.
Macaroni ou spaghetti long.
1. Fais des petites boules avec la pâte.
2. Plante des baguettes de spaghetti dans ces boules et construis différents
objets.
Voici quelques suggestions. Tu peux faire bien d'autres choses.
BICOLO SALUE SH
NOUVEAUX MEMB: :S
IL! 3700 Monique Gagnon, Morris
| 3701 Jo-Anne Poirier, Antters, Sask.
3702 Richard Hancox, Saint-Adolphe
AL 3703 Lorraine Hancox, Saint-Adolphe
© 3704 Adrienne Cadieux, Saint-Boniface
12 3705 Lynne Girardin, Saint-Boniface
N 1m 3706 Colette Bulger, Saint-Boniface
Co | 3707 Norma Leblanc, Somerset
& 3708 Colette Brûlé, Saint-Vital
3709 Edouard McCarthy, Saint-Boniface
3710 Raymond Lafrenière, Windsor Park
3711 Karl Gaudry, Saint-Laurent
E
{|
Avec de la pâte à modeler fais de petites perles. Tu les peintures à ton goût, tu les 3712 Ronald Fillion, Saint-Norbert
perces avec une aiguille et tu enfiles une ficelle pour te faire un collier ou bracelet, 3713 Gisèle Vandale, Transcona, Man
ou tu peux faire quelques noeuds de macramé; ce sera encore plus joli.
3714 Carole Lévesque, Saint-Pierre-Jolys
3715 Samuel Nayet, Dufrost
3716 Simone Gobin, Saint-Claude
3717 Guy Cloutier, La Salle
3718 Robert Charrière, Sainte-Anne-des-( 16S
3719 Lynne Carrière, Otterburne
3720 Marc Deschénes, Saint-Boniface
3721 Danielle Piette, Saint-Boniface
3722 Léona Trudeau, lle-des-Chênes
3723 Robert Rosset, Saint-Claude
3724 Daniel Savard, lle-des-Chênes
3725 Brigitte Savard, lle-des-Chênes
3726 Paul Brisson, Sainte-Agathe
3727 Brigitte Gauthier, Saint-Vital
3728 Lynne Tichit, Notre-Dame-de-Lourd
3729 Yvon Collet, Saint-Claude
MEMBRE GAGNANT
No 2328 — Jean Jubinville, 6 ans ATTENTION... ATTEN tas
C.P. 274 Si tu n'es pas encore me de mon
Letellier, Manitoba Club... tu peux le devenir urd'hui,
Tu n'as qu'à découper le c : au baë
de cette page,
À chaque semaine, un ant est
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& Ville: - Hhiabede
ÿ Age: Grade: —--——
KRRHMRMRHKE KR AH ELLE
eudi 2 décen O4 17
LA BH
Etude de la notion de temps
Les endroits réservés aux
élèves n'offrent plus de mys-
tère au jeune Gaston Roth-
taille, sourd-muet-aveugle, ||
les fréquente au temps des
récréations. || se promène
dans les salles, palpe les
meubles, les jeux et les
jouets, les différents objets
qu'il rencontre sur son pas-
sage. Les petits élèves pren-
nent plaisir à lui présenter
canifs, clés, porte-monnaie,
montres, etc,
Les montres attirent plus
spécialement son attention
Il n'en saisit pas l'utilité pra-
tique, contrairement à ce qui
est arrivé pour la plupart
des objets de son entoura-
ge. Cette boite en métal
est connexe à l'idée de
temps qui est passablement
abstraite, La manière de le
mesurer lui échappe totale-
ment. Quelques explications
ippropriées lui seront ne-
cessaires pour l'amener à
saisir cette notion de temps
et découvrir par lui-même,
l'utilité des horloges, des
réveille-matin et des mon-
tres
Parmi
dispose
les jouets dont il
figure un grand ca-
dran en bois avec aiquilles
mobiles. Son professeur le
lui met entre les mains. Il
prend plaisir à avancer et à
reculer ces aiguilles au moy-
en d'une tige fixée au revers
du cadran. Les heures et les
minutes sont inscrites en
caractères Braille autour du
cadran, À sa grande joie, il a
appris à lire assez vite cet
indicateur L'acquisition
d'un réveille-matin, spécia-
lement utilisé par les aveu-
gles, a complété ies notions
qu'il lui devenait nécessaire
de posséder
JOSEPH PAQUIN, c.8,v.
Cette acquisition d'un ré-
veille-matin a fait naître le
désir, voire le besoin d'une
montre avec aiguilles et ca-
dran spéciaux, Mais l'achat
d'une pareille montre n'est
pas une mince affaire, ‘'As-
tu l'argent pour la payer?"
lui demande son professeur,
“Non, je suis très pau
vre”, L'idée est là dans son
cerveau, De l'idéal il faudra,
un jour, passer à la réalisa-
tion du projet, Un compro-
mis entre professeur et élève
y conduira, “Voici, Tu iras
chez tes parents aux pro-
chaines vacances d'été, Si
tu es sage, obéissant et poli,
tu en auras une, À ton re-
tour, il faudra apporter un
billet signé par ta maman,
attestant la bonne condui-
te”
En septembre suivant, il
revint bien décidé à récla-
mer la montre promise, “Tu
veux une montre? L'as-tu
méritée par ta bonne con-
duite? — OUI! QUI! je me
suis bien conduit." Triom-
phant, il montre le billet dû-
ment signé en sa faveur
Chose promise, chose due
Et ce fut ainsi fait
Depuis, il a appris à con-
naître la longueur des heu-
res, des jours, des semai-
nes, des mois et des années
De la montre au calendrier,
la transition s'est faite sans
secousse. Il utilise l'un et
l'autre à bon escient, pour
se situer dans le temps
Orientation dans l'espace
Esprit d'observation
Occupations diverses
Du sous-sol aux dortoirs,
il n'est pas d'endroits que
Gaston Robitaille, sourd-
muet-aveugle, ne connaisse,
Il se dirige seul. Sur deman-
ous partez en voyage
en dehors du
Manitoba?
Vous avez droit, au cours de votre
absence, aux services de santé de
la Province. Mais faites part de
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de, il se fait un plaisir de
remplir le rôle de messager.
Il va ici et là, dans la mai-
son, s'orientant au moyen du
toucher, Aller porter un objet
à la 5e où à la Be chambre
du 1er ou du 2e étage ne
lui offre pas plus de difficul-
té que d'aller chez le voisin,
Les murs lui sont familiers
et lui révèlent, moyennant
le toucher le plus souvent
et, parfois, moyennant cal-
oul, l'endroit précis où il
se trouve, A:t-il besoin de
partir du sous-sol pour aller
au 2e étage, || monte en as-
censeur quand celui-ci est
libre, |! lui suffit de comp-
ter les boutons pour appuy-
er sur le bon et se rendre à
l'étage désiré,
Aussitôt entré dans une
chambre, à tâtons, il cher-
che le bureau afin de rencon-
trer celui qui s'y trouve, Au
reste, dans la plupart des
cas, il se rend directement
à l'endroit précis du bureau
s'il y est déjà allé aupara-
vant, Si, par bonheur, le rési-
dent de la chambre est là,
voici que la conversation est
vite entamée... pas très vite
terminée, car il aime causer
et apprendre les dernières
nouvelles du jour. Si le rési-
dent vient de partir il y a
quelques minutes, il s'en
rend vite compte: il palpe le
siège du fauteuil et consta-
té qu'il vient de partir s'il
décèle un peu de chaleur.
Si le siège est froid, il pour-
suit son enquête, L'ampoule
électrique et l'abat-jour, par
leur degré de température
lui indiqueront un départ
assez récent ou une absence
prolongée.
Se doute-t-il de la présen-
ce dissimulée de celui qu'il
veut rencontrer, un bras ten-
du et inquisiteur explorera
lentement la chambre ou le
local qui est le terme de sa
démarche, Pour s'assurer
qu'il n'est pas trompé, il re-
marquera la position de di-
vers objets ou livres posés
sur le bureau, la position des
chaises où autres petits
meubles faciles à déplacer.
Si l'imprudent occupant de
la chambre a la distraction
de déplacer quoi que ce soit
en se déplaçant lui-même
dans la pièce, pour éviter
d'être rencontré ou décou-
vert, il risque fort d'être
Philippe LA VACK
Directeur Général
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18 / LA LIBERTÉ, jeudi 2 décembre 1976,
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Des ténèbres à la lumière (fin)
pris en flagrant délit, si pa-
radoxal que cela paraisse,
Séance lenante, il risque
également d'être accusé de
tromperie, Sürement, Gas-
ton n'a pas toutes les quali-
tés d'un détective profes-
sionnel, mais la localisa-
tion des objets est loin de
lui échapper, À l'occasion, il
sait en tirer bon parti pour
se renseigner.
Une simple mention de
quelques-unes de ses occu-
pations terminera cette noti-
ce biographique, Bien des
travaux lui sont interdits à
cause de sa triple infirmité,
Cependant, le pliage des
mouchoirs, des serviettes,
des essuie-mains, des taies
d'oreiller, etc. lui est acces-
sible, Il s'emploie généreu-
sement à ce travail hebdo-
madaire, Le travail du bois
ne lui est pas étranger, || a
même ses préférences, Son
mobilier, pour une bonne
moitié, est le résultat de son
travail personnel, Réparer un
fil électrique devenu défec-
tueux, changer de place un
commutateur ne sont pas
pour lui un mystère, || a sept
ou huit ans, une serrure dont
il fallait fabriquer, sans mo-
dèle, une clef, ou un cade-
nas à baril dont la formule
d'ouverture était ignorée re-
cevait toute son attention.
Il réussissait à faire fonc-
tionner l'une et l'autre en y
mettant du temps. Inutile,
ici, de mentionner le mot
patience, L'intérêt qu'il ap-
portait à ce sport la rendait
inépuisable, Dans la suite,
soit diminution d'intérêt ou
soit notion devenue plus
claire du respect du bien
d'autrui, ce travail de serru-
rier s'est limité à l'entretien
de la serrure de ses meubles
personnels.
Voilà comment, chez lui,
le poids de la vie a été sup-
primé et comment il a été
rendu capable d'en jouir au
point de vue physique, in-
tellectuel et moral.
ss. ss.
— Mourir est la dernière
action accomplie sur terre,
Généralement, elle attire l'at-
tention de l'entourage immé-
diat, On en parle quelque
peu, On demande des dé-
tails. . , Gaston Robitaille a
posé cette dernière action le
10 juin 1974, à l'Hôpital
Jean Talon, à Montréal, à
l'âge de 47 ans. || a été inhu-
mé le 13 juin, à Masson,
P.Q., dans le cimetière de
sa paroisse natale, tout à
côté de sa mère.
La meilleure façon
de prendre soin
de votre corps?
Utilisez votre tête!
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Nécrologie
M, THOMY ROY
À Montréal, le 18 novem-
bre 1976, est décédé M,
Thomy Roy, retraité du Na-
tional Canadien, époux d'A-
lice Dufour, père de Jeanne,
Léo, époux de Thérèse Dro-
let, Lucien, époux de Blandi-
né Proulx, Jeannine, époux
de Paul Lacharité, Carmen,
épouse de Robert Viau, ainsi
que 868 frères: Dale, de Syd-
ney, C.-B,, Orval de Red
Rock, Qnt.,, et Charles,
d'Elle, Man., et ses soeurs:
Denise, épouse de Victor
Todd, de Bethany, Man., et
Valérie, de Winnipeg, et
treize petits-enfants, Le dé-
funt était Agé de 74 ans,
Manitobain de naissance,
M, Thomy Roy vit le jour
le 16 août 1902, à Elie,
Man., du mariage de Théo-
phile (Duff) Roy et de Cathe-
rine Roy, Thomy avait con-
tracté mariage avec Mlle
Alice Dufour le 6 août 1923
en la paroisse du Sacre-
Coeur, à Winnipeg, C'est en
1926 qu'ils ont déménagé à
Montréal avec leur fille aînée
Jeanne, la seule à naître au
Manitoba, Et ce n'est qu'en
1947 qu'ils sont venus s'é-
tablir à Lachine, P.Q. Dans
les années 29 à 39, le père de
famille ne gagnait que $39.
par quinze jours, Employé de
maintien des chemins de fer
d'abord, puis comme prési-
dent local et, par la suite,
comme président général,
M. Thomy Roy s'est montré
consciencieux et fort appré-
cié pendant 44 ans, Mem-
bre de l'union à part active,
vers 1940, il a été nommé
agent du réseau (railway
system) et cela pendant une
période de vingt-cinq ans.
En 1965, il a été à nouveau
nommé agerit (man of busi-
ness), représentant les li-
gnes de chemin de fer de
l'Est. Et une dizaine d'an-
nées auparavant il avait été
nommé organisateur du Qué-
bec North Shore Labrador
Railway.
La messe des funérailles
auxquelles ont assisté des
parents et amis de l'Ouest
Canadien, a eu lieu en l'égli-
se du Très Saint-Sacrement
de Lachine, P.Q., lundi le
22 novembre dernier, L'inhu-
mation des restes mortels a
êté faite au cimetière du
Jardin Rideau, à Roxboro,
PQ.
Les siècles roulent et em-
portent tout; ils n'effacent
pas le souvenir de Celui qui
a aimé les hommes jusqu'à
mourir, et jusqu'à leur don-
ner, dans sa mort, la vie divi-
ne dont |! déborde.
(A. P. Didon]
Monuments Brunet
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SAINT-PIERRE
Luc DANDENAULT, Gérant
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LOWEN FUNERAL CHAPELS
Téléphone: 326-2085
M, AMÉDÉE PRÉFONTAINE
Le 24 novembre 1976, à
l'hôpital Saint-Boniface, est
décédé, à l'âge de 82 ans,
M, Amédée Préfontaine
époux bien-aimé de Mme
Ernestine Préfontaine (née
Fortin) du 185, rue Smith,
Winnipeg.
Des prières, récitées à la
Chapelle Funéraire Philip
Coutu, 156, rue Marion, fu-
rent suivies au même en-
droit, à 8h p.m., par la messe
des funérailles célébrée par
le Père Aurèle (Bernard),
L'iInhumation se fit le same:-
d, à 11 heures de la mati-
née, dans le lot familial du
cimetière de Saint-Pierre, à
Saint-Pierre, Manitoba.
Les porteurs actifs étaient
six petits-enfants du défunt
La Chapelle Funéraire
était en charge des arrange-
ments.
Outre son épouse Ernesti-
ne, M. Préfontaine laisse
dans le deuil trois fils, Emi-
lien de Kenora, Ont., le Père
Aurèle (Bernard) de Gimili,
Man., Jules de Saint-Bonifa-
ce; deux beaux-fils, Edgar
Lebleu de Kenora, Ont., et
Aimé Lebleu de Saint-Boni-
face: quatre filles, Mme D.
Turenne (Lucille) de Saint-
Boniface, Mme G Ross
(Pauline) de Fort Garry, Mme
D. Harley (Corinne) de Bran-
don, Man, et Mme V. Arnal
(Gertrude) de Fannystelle,
Man.: 39 petits-enfants et
14 arrière-petits - enfants;
trois frères, Charlemagne
de Winnipeg, Eugène de
Saint-Vital, Dr Edouard Pré-
fontaine de Greensboro,
North Carolina, E.-U.; une
soeur, Mme N. Bougard
(Laetitia) de Saint-Vital, M.
Préfontaine fut précédé dans
la tombe par sa première
femme, Gertrude Préfontai-
ne (née Dandenault), le 11
août 1936, et un fils, Aurèle,
le 7 novembre 1938.
M. Préfontaine naquit à
Saint-Pierre le 12 juillet 1894
et y vécut sur une ferme jus-
qu'à sa retraite en 1950
|
BURNS HANLEY LTEE
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164, boul, Provencher
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Saint-Boniface, Man.
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Winnipeg, Manitoba
M. Trudeau et la victoire du PQ
"La crise est présente, le défi immédiat...
Voici le texte intégral du
message radio-télévisé que
le premier ministre du Cana-
da, M. Pierre Elllott-Trudeau,
a livré à ses concitoyens
mercredi soir le 24 novem-
bre, sur la situation inédite
créée par la victoire électo-
rale remportée au Québec le
15 novembre par le Parti
québécois.
Le scrutin du 15 novembre
au Québec a fait naître chez
les uns beaucoup d'inquié-
tude, et chez les autres
beaucoup d'espoir.
Mais tous se posent beau-
coup de questions, Et je
pensais qu'il m'incombait en
tant que chef de la nation
canadienne et en guise de
réponse à ces questions, de
tenter de faire le point.
Première constatation, la
démocratie se porte bien au
Québec, et voilà une très
heureuse nouvelle, Qu'un
parti, né il y a à peine dix
ans et après simplement
trois élections générales, ait
réussi à prendre le pouvoir
dans le respect des libertés
démocratiques, je pense que
c'est un phénomène peu
courant dans le monde d'au-
jourd'hui,
C'est une victoire pour
des milliers de militants qui,
sans autre appui que leur foi
en une idée et leur confian-
ce en la moralité politique,
ont porté le Parti québécois
au pouvoir, c'est aussi un
sujet de satisfaction pour
la grande majorité des Qué-
bécois qui croient au pro-
cessus démocratique.
Deuxième constatation, le
Québec ne croit pas au sé-
paratisme. Proposition facile
à démontrer. Le Parti québé-
cois a été battu en 70 et en
73 alors qu'il préconisait la
séparation du Québec. Par
contre il a gagné en 76 quand
il a partout proclamé que
l'enjeu n'était pas le sépara-
tisme, mais bien la bonne
administration de la provin-
ce, Donc, les péquistes eux-
mêmes ne croient pas que la
séparation ait l'appui des
Québécois, et c'est pour moi
une deuxième bonne nouvel-
le
Troisième constatation,
les Québécois se sont choisi
un nouveau pays, M. René
Lévesque reconnait n'avoir
aucun mandat pour faire la
séparation, Comme je n'en ai
pas non plus et que je n'ai
pas l'intention d'en deman-
der, le gouvernement fédé-
ral et le gouvernement pro-
vincial pourront collaborer à
l'intérieur des cadres de la
Constitution canadienne,
continuant tous les deux à
servir au mieux les intérêts
de la population du Québec
A l'intérieur de la juridic-
tion provinciale, le gouverne-
ment québécois devra mettre
toutes ses priorités à faire
face à des problèmes sé-
rIeUX
La situation scolaire, les
investissements et leur sta-
bilité, les relations patrona-
les-ouvrières pour ne men-
tionner que trois des pro-
blèmes les plus graves. Mais
pour bien d'autres problè-
mes, la solution ne peut
venir que d'une étroite colla-
boration avec le gouverne-
ment canadien. Et je désire
assurer la population du
Québec que cette collabora-
tion leur est tout acquise
Dans les tout prochains
mois, des conférences fédé-
rales-provinciales devront re-
nouveler les accords anti-
inflation, pallier le chômage,
s'entendre sur le prix du pé-
trole, fixer la formule de
péréquation, qui fournit au
gouvernement du Québec,
entre parenthèses, près du
quart de ses revenus, con-
clure des accords sur le su-
jet de l'assurance médicale,
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Au service du Manitoba depuis 1881
Actif d'au-dela de 5800 millions
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London, Winnipeg, Régina, Saskatoon,
Edmonton, Calgary, Vernon, White Rock,
Vancouver, Victoria
Membre de la Canada Deposit Insurance Corporation
tion et l'éducation posl-8co-
laire, trois domaines où le
Canada remet aux provinces
à peu près 50 pour cent de
leurs coûts
Bien sûr que, dans tous
ces domaines, les discus-
sions Québec-Ottawa seront
ardues, mais elles l'ont tou-
jours été et elles le seront
toujours tant qu'on vivra
dans un système fédéraliste,
non seulement avec le Qué-
bec mais toutes les autres
provinces
Les gouvernements pro-
vinciaux trouvent invariable-
ment et naturellement plus
facile de demander de l'ar-
gent du fédéral plutôt qu'à
leurs propres contribuables,
Il y aura aussi le problème
de la Constitution. Cela sou-
lève non seulement la ques-
tion importante du rapatrie-
ment, mais aussi la question
du partage des pouvoirs en-
tre Ottawa et Québec, entre
Ottawa et toutes les autres
provinces, À ce sujet, je rap-
pelle aussi que notre gouver-
nement a conduit des négo-
ciations en 1968, en 69, en
70, au cours desquelles nous
avons préconisé un partage
plus souple et plus fonction-
nel des juridictions
Nous reprendrons volon-
tiers ce dialogue interrom-
pu à la demande des provin-
ces qui ont suggéré à ce mo-
ment-là, et j'étais d'accord,
qu'on procède plutôt à la dis-
cussion du rapatriement et
de la formule d'amendement
Je veux faire, cependant,
une mise en garde: c'est une
grave illusion de croire que
ceux qui veulent détruire
notre pays abandonneront
leur objectif simplement par-
ce que les gouvernements
provinciaux auront accru
leurs pouvoirs dans un cer-
tain nombre de domaines:
qu'il s'agisse d'immigration,
de communication; qu'il s'a-
gisse de fiscalité, de cultu-
re et, que sais-je?
La question qui se pose
aux Canadiens est beaucoup
plus profonde et l'enjeu
beaucoup plus considérable.
La question est la suivante:
les francophones du Qué-
CAISSE POPULAIRE DE
SAINTE-AGATHE LIMITÉE
M. Rene-B. Trudeau
Les directeurs de la Caisse
populaire de Sainte-Agathe
sont heureux d'annoncer la
nomination de M. René-B.
Trudeau au poste de gérant
de cette Caisse populaire.
M. Trudeau est originaire
de Saint-Jean-Baptiste et
apporte à la Caisse de nom-
breuses années d'expérience
en gestion financière. M.
Trudeau entre en fonction le
ter décembre nt)
bec peuvent-ils considérer
le Canada comme leur pays,
ou doivent-ils se sentir chez
eux Seulement au Québec?
Or, vous savez bien qu'un
nouveau partage des pou-
voirs entre Ottawa et les pro-
vinces ne fera jamais qu'un
francophone se sente aussi à
l'aise à Toronto où à Vancou-
ver, qu'il se sent à l'aise
au Québec,
Les Québécois sont fiers
18 veulent s'épanouir, libres
et indépendants, La seule
question qui importe ce n'est
pas le partage des pouvoirs
La seule question qui impor-
te, c'est la suivante: qui,
du Canada ou du Québec,
peut le mieux assurer l'épa-
nouissement des Québécois
dans la liberté et dans l'in-
dépendance? Or, cette ques-
tion brutale, il faut que les
Canadiens y répondent dès
maintenant, Non seulement
par des mots, mais par des
gestes, par des attitudes à
l'égard des langues notam-
ment
La victoire du Parti québé-
cois ne permet plus de re-
pousser le problème d'une
génération sur le dos des
écoliers d'aujourd'hui et
dans ce sens la crise est pré-
sente, le défi immédiat. Le
Canada ne peut pas survivre
par la force
Ce pays ne restera unique
que si l'ensemble des citoy-
ens veulent vivre ensemble
dans une même société civi-
lisée, L'histoire a créé ce
pays de la rencontre de deux
réalités: l'anglaise et la fran-
çaise. Ces réalités se sont
ensuite enrichies par l'apport
de beaucoup d'autres réali-
tés, Cette rencontre, parfois
difficile à accepter et dure
à vivre, est devenue l'étoffe
même de notre nation, la
source de notre originalité
et la fondation même de
notre identité comme pays.
Ce peuple, ce pays exis-
tent parce que nos ancé-
tres l'ont voulu. Le temps,
les circonstances et la pure
volonté nous ont cimentés
ensemble dans un projet na-
tional unique qui, contre
toute probabilité et toute ex-
périence, donne au monde
une leçon de fraternité. Ce
projet extraordinaire est si
avancé sur le chemin de la
liberté, de la justice sociale
et de la prospérité, que de
l'abandonner maintenant,
serait un péché contre l'es-
prit et contre l'humanité.
Je connais M, René Léves
que depuis 20 ans, je con:
nais personnellement plu
sieurs de ses collègues, Je
respecte leur intelligence et
leur sincérité, Nous croyons
de part et d'autre à la démo-
cratie, nous voulons la liber-
té et l'égalité pour les citoy-
ens de ce pays
Mon désaccord avec M
Lévesque vient de ma con:-
viction qu'il y a place au Ca-
nada pour tous les Cana-
diens, Alors que lui, proba-
blement à regret, et peut-
être même avec mélancolie,
est convaincu du contraire
Il a donc regroupé autour
de lui, avec une force redou-
table, des frères de sang
118 parlent au Canada, ils
parlent au reste du Canada,
comme on parle à de bons
voisins
Moi, je crois qu'on peut
être un bon Québécois, à la
fois, et un bon Canadien
Et je lutterai jusqu'au bout
contre ceux qui voudraient
m'empêcher d'être l'un et
l'autre
Moi je parle aujourd'hui
à tous les Canadiens com
me je le fais depuis que j'oc-
cupe ce poste, Je vous parle
comme à des concitoyens
Je vous parle d'une fraterni
té beaucoup plus large que
celle du sang, Une fraternité
humaine, fondée sur l'espé-
rance e@t sur la Charité au
sens biblique
Car, si la nation canadien-
né doit survivre ce ne sau-
rait être que dans le respect
et l'amlour des uns pour les
autres
Chacun d'entre vous, cha-
cun d'entre nous, doit y tra-
vailler de toutes ses forces
dans la réalité de chaque
jour
Vous avez l'assurance,
qu'en tant que premier mi-
nistre, et par conséquent
votre serviteur et concitoyen
je continuerai de poursuivre
ces fins de toutes mes for-
rac
Le Plein d'Essence culturel
M. Stephen Paulhus, de World Book-Childcraft of Canada
Ltd. et messieurs Hubert Mayes et Lucien Lussier, tous
deux membres du Conseil d'administration du C.C.F.M.
4
L'un des nombreux kiosques que l'on pouvait visiter lors du “Plein d'essen-
ce” : celui de Denise Chénier-Ferguson.
LA LIBERTE, jeudi 2 décembre 1976 / 19
M, J.-J
Rédacteur en chef
La Liberté
Le François
Monsieur,
Je viens de terminer une
critique du manuel d'histol-
re, Le Manitoba, reflets d'un
passé, écrit par Lionel Dor-
ge, J'aimerais que cette criti-
que, intitulée ‘Le Manitoba,
reflets d'un passé: un chet-
d'oeuvre???", paraisse inté-
gralement dans le prochain
numéro du journal LA
LIBERTÉ, Ma critique reflète
ce que plusieurs Manito-
bains n'osent pas dire publi
quement
Bien à vous,
André Fauchon, professeur
Saint-Boniface
Le Manitoba, reflets d'un
passé: Lionel Dorge (1976),
Le Manitoba, reflets d'un
passé, Saint-Boniface, Les
éditions du blé, 182 p,, un
chef-d'oeuvre???
Que reut-on penser, dire
ou écrire Sur ce nouveau vo-
lume? Ma première impres-
sion à été que ce manuel
d'histoire constitue un cata-
loque de photos éparses de
la société historique de
Saint-Boniface (jusqu'à ré-
cemment, l'auteur était à
l'emploi de cette société),
Lettres à LA LIBERTÉ [suite]
Critique
ain pour les personnes plus
âgées qui veulent se rappe-
ler des souvenirs d'un passé
mémorable, Et pour les plus
jeunes, surtout les étudiants
du niveau élémentaire aux-
quels ce volume est destiné
grâce à une commande spé-
cifique du ministère de l'é-
ducation du Manitoba, qu'en
est-il? Quelle est son utili-
16? Un manuel d'histoire
doit retracer l'histoire d'un
pays, d'une province, Un
album de photos anciennes
ne fait pas un manuel d'his
toire; il lui faut un texte soli
de et cohérent. Lionel Dorge
a écrit un texte vide pour
accompagner son album de
photos et, pour le rendre
plus ‘dynamique, a ajouté
un dialogue entre un Mon
sieur Pédagogue et des étu
diants: procédé très discu-
table, L'auteur a trouvé ce
moyen pour tenter de capter
l'attention des
teurs
jeunes lec
Que dire du français dans
ce manuel? Je ne comprends
pas que les éditions du blé
aient accepté de publier ce
volume et que le ministère
de l'éducation du Manitoba
ait dépensé les deniers pu-
blics pour subventionner la
publication de cet ouvrage
Un texte comme celui-là,
écrit dans un français incor-
rect et médiocre, n'aurait pas
dû être publié, Les éditions
du blé ont terni leur réputa-
publications antérieures, Le
ministère de l'éducation du
Manitoba ne semble pas
prendre au sérieux l'ensel-
anement d'un français cor-
rect dans sa province
Est-ce possible qu'on ait
accepté une présentation
semblable et de mauvais
goût? Les personnes respon-
sables de la publication de
cet ouvrage ne sont pas au
courant des règles élémen
taires et des conventions In-
ternationales dans la con-
ception et le dessin d'une
carte, L'auteur maltraite a-
bondamment la choronymiè
(l'ensemble des noms de
lieux) et fait plusieurs erreurs
géographiques et même his-
toriques, C'est très malsain
pour de jeunes étudiants, Ce
volume aura malheureuse
ment une très mauvaise in-
fluence sur eux
Une critique dans laquelle
j'ai relevé la plupart des
erreurs, imperfections et im-
propriétés dans ce manuel,
a été adressée, il y a quel-
ques semaines, à l'auteur,
aux éditions du blé et au
ministère de l'éducation
Jusqu'à maintenant, person-
ne n'a osé répondre à ma
critique, Pourquoi? Se sent-
on coupable?
À mon avis, ce volume a
été édité trop vite, a été fait
sous pression. Dans l'état où
il est actuellement, il pour-
sée, Je ne comprends pas
qu'on puisse en 1976 éditer
un manuel semblable, Les
autorités compétentes doi-
vent retirer ce volume du
marché puisque je considère
comme criminel de le lais-
ser entre les mains des
étudiants
En résume, la présenta-
tion et les cartes à l'état
de brouillon sont un gâchis
total, Le français est abomi-
nable, C'est un exemple
partait d'un chef-d'oeuvre de
médiocrité
André Fauchon,
professeur de géographie
Saint-Bonilace
Appui
M. J.-J. Le François
La Liberté
Cher monsieur
J'aurais voulu envoyer ce
chèque au début du nois de
novembre, mais... la maladie
m'en à empêchée!
Je souhaite ‘longue vie"
au journal!.., de même qu'à
son très compétent éditoria-
liste: “Monsieur Jean-Jac-
ques Le François”!
Veuillez accepter l'expres-
sion des sentiments distin-
gqués d'une ancienne institu-
trice ‘manitobaine”, (26 ans
là-bas)
La télévision française
Monsieur le Rédacteur,
J'assistais aujourd'hui, à
la télévision de Radio-Cana-
da, à l'inauguration du poste
français à Régina en Saskat-
chewan
Deux remarques m'ont
frappé durant ce program-
me: 1) la télé française de
Radio-Canada offre 26% de
sa programmation pour les
jeunes et cette programmia-
tion est, au dire des experts,
la meilleure au monde; 2)
nos jeunes francophones de-
vralient être fortement encou-
ragés à sélectionner le poste
français qui offre un éven-
tail sérieux de programmes,
La télé est un moyen idéal de
conserver Sa langue dans un
milieu minoritaire,
Aux parents et aux ensel-
gnants surtout revient donc
cette tâche primordiale de
donner le goût de voir et d'é-
couter du français. Le Mar-
keting de la télé française de-
vrait se faire dans toutes les
classes de français à tous les
niveaux scolaires, à travers
toute la province. Longue vie
à Radio-Canada
Jean Soliman
Saint-Claude
CENTRE CHIROPRATIQUE
PROVENCHER
Nouvelles heures de bureau depuis le ter novembre
Dr Gilbert-E, Bohémier, chiropraticien
Lundi
Mardi
Mercredi -
Jeudi
Vendredi
8h30 a.m
- 11h00 a.m
8h30 a.m,
- 11h00 am
8h30 am, à
8h00 p.m.
2h00 p.m
8h00 p.m
2h00 p.m
8h00 p.m
Dr Wayne À, G, Longstaffe, chiropraticien
à partir du ter décembre
Mardi
Mercredi -
Jeudi
Vendredi -
8h30 a.m, à
8h30 a.m,. à 11h30 a.m,.
8h30 am. à
8h30 a.m. à 11h00 a.m
8h00 p.m
8h00 p.m.
un ramassis de vieilles pho-
tographies, d'un intérêt cer-
pectable, acquise par ses
tion de maison d'édition res- rait servir de base, comme
brouillon, à une édition révi-
Samedi - 10h00 a.m,. à 1h00 p.m.
Edith Lauzière
Hull, Québec
LA CITÉ DE WINNIPEG
Information concernant les informations locales projetées
Pour faire suite à l'annonce officielle statutaire publiée dans le “Winnipeg Free Press"
et la “Winnipeg Tribune" en date du 3 décembre 1976, voici une
améliorations locales annexée au programme de construction déterminé pour la
Communauté, pour l'année 1977.
Toute personne désirant s'objecter à n'importe lequel des travaux projetés, doit s'as-
surer que sa pétition est reçue au bureau du Trésorier de la Cité de Winnipeg le ou
avant le troisième jour de janvier 1977.
Afin d'obtenir des formules de pétition où pour plus de renseignements, composez
946-0536.
DISTRICT NO5
Communauté de Saint-Boniface
Pavage des rues en béton — Période de dix ans
Coût Approximatif (comptant)
Coût Annuel Approximatif
$33.33 du pied de frontage imposable.
5.42 du pied de frontage imposable.
33 pieds (8 pouces d'épaisseur) sur la rue Bourgeault, à partir de la ligne nord de la
rue Desautels à la ligne nord de la rue Deschambault. (à noter: quant aux propriétai-
res des terrains affectés, on imposera le coût du pavage en béton sur une base de 25
pieds (6 pouces d'épaisseur) et on prélèvera le solde du coût au moyen d'une imposi-
tion générale).
25 pieds (6 pouces d'épaisseur) pour l'allée de service au nord (place Gaboury) desser-
vant Lot 1 et Lots 3 à 13 inclusivement, Plan No 5858, à partir de l'emprise du chemin
de fer Canadien National à la ligne est de la rue Des Meurons.
25 pieds (6 pouces d'épaisseur) pour l'allée de service au sud (place.Gaboury) desser-
vant les Lots 14 à 24 inclusivement, Plan No 5858, à partir de l'emprise du chemin de
fer Canadien National à la ligne est de la rue Des Meurons.
25 pieds (6 pouces d'épaisseur) pour la rue Yardley, de la ligne ouest de la rue Youville
à la ligne est de la rue Des Meurons.
Pavage en béton de ruelles — Période de dix ans
$17.11 du pied de frontage imposable.
2.78 du pied de frontage imposable.
Coût Approximatif (comptant)
Coût Annuel Approximatif
14 pieds (6 pouces d'épaisseur) pour la ruelle en dedans des limites du boulevard
Dollard et de la rue Bertrand, de la rue Ritchot et de l'avenue Traverse.
$19.56 du pied de frontage imposable.
3.18 du pied de frontage imposable.
Cout Approximatif (comptant)
Coût Annuel Approximatif
16 pieds (6 pouces d'épaisseur) pour la première ruelle allant du nord au sud à l'est
de la rue Desmeurons, à partir de l'allée de service au nord (place Gaboury) à l'allée de
service au sud (place Gaboury).
20 / LA LIBERTÉ, jeudi 2 décembre 1976
liste des |
16 pieds (6 pouces d'épaisseur) pour la ruelle en dedans des limites de la rue Yardley
et de la rue St-Luc, de l'avenue Bristol et de la rue Des Meurons.
16 pieds (6 pouces d'épaisseur) pour toutes les ruelles en dedans des limites de la rue
Dubuc et de l'avenue Niverville, de la rue Hill et de l'avenue Braemar.
16 pieds (6 pouces d'épaisseur) pour la première ruelle allant de l'est à l'ouest, au nord
de Lyndale Drive, de l'avenue Taché à l'avenue Monck.
Trottoirs de béton — Période de cinq ans
Coût Approximatif (comptant)
$4.,75 du pied de frontage imposable.
Coût Annuel Approximatif
1.25 du pied de frontage imposable.
5 pieds sur le côté est de la rue Laflèche, à partir de la rue Tissot à la première ruelle
au sud de la rue Tissot,
(à noter: les propriétés sur les deux côtés de la rue seront imposables pour cette
amélioration).
Eclairage de ruelles — Période de trois ans
$0.41 du pied de frontage imposable.
0.17 du pied de frontage imposable.
Coût Approximatif (comptant)
Coût Annuel Approximatif
Pour la ruelle en dedans de la rue Walmer et de la rue Kirkdale, de l'avenue Birchdale
et de l'avenue Pinedale.
Pour la ruelle en dedans de la rue Kirkdale et de la rue Highfield, de l'avenue Monck
et de l'avenue Claremont.
Pour la ruelle en dedans de la rue Highfield et de la rue Coniston, de l'avenue Monck
et de l'avenue Claremont.
Pour toutes les ruelles en dedans de la rue Coniston et de Lyndale Drive, de l'avenue
Taché et de l'avenue Monck.
Pour la première ruelle allant de l'est à l'ouest au sud de la rue Edgewood d'un point
à l'est d'approximativement 102 pieds à l'est de la ligne est de l'entrée de la ruelle
allant du nord au sud à l'est de la rue Youville à la rue Youville, comprenant l'entrée
de la ruelle à la rue Edgewood.
Pour toutes les ruelles en dedans de la rue Eugénie et de la rue Edgewood, de la
rue Youville et de la rue Des Meurons.
Pour la ruelle en dedans de la rue Eugénie et de la rue Dubuc, de la rue Des Meuroris
et de la rue Hill.
Pour toutes les ruelles en dedans de la rue Dubuc et de l'avenue Niverville, de la rue
Des Meurons et de la rue Hill.
Pour la ruelle en dedans de l'avenue Niverville et de la rue Caton, de la rue Des
Meurons et de la rue Hill.
Pour la ruelle en dedans de l'avenue Niverville et de la rue Champlain, et de l'avenue
Hillcrest.
ANA Yet
I
55602 -
Centre de
Main-d'oeuvre
‘du Canada
Canada
Manpower
Centre
283, avenue Taché
Opérateur sur perforatrice de cartes, Salaire: $540,00
à $580,00 par mois, Emploi commencerait en janvier
1977, Expérience requise, On demande 12,000 à
15,000 traits à la minute,
Commis préposé aux comptes À payer, Salaire:
$520.00 à $560,00 par mois. Expérience requise, 12e
année, Du lundi au vendredi de 8h30 à 16h30,
- Soudeur à l'arc, Salaire: $4,00 à $5,00 de l'heure,
Deux années d'expérience, Les intéressés doivent pas
ser un test d'entrée. Du lundi au vendredi de 8 heures
à 16h30,
Gardienne d'enfant, $6,00 par jour, Du lundi au ven:-
dredi de 8 heures à 18 heures. Expérience de préféren-
ce, Prendre soin d'un enfant âgé de 19 mois.
- Commis-dactylo, Salaire: $550.,00 par mois, 40 mots
minute dactylo, Expérience de préférence, Fonction
de réceptionniste et de commis de bureau, Possibilité
de supplémentaire,
56799 .
56678
56634 -
56630
Pour tout renseignement au sujet des postes mentionnés et
d'autres, veuillez composer: 985-2669,
COLLOQUE CULTUREL DE L'OUEST
Le 100 Nons cherche des candidats pour assister à un
Colloque Culturel de l'Ouest
du 5 aug janvier 1977,
à Fort San, Saskatchewan.
Les artistes choisis participeront à un atelier de perfectionnement de cinq jours
mené par Pierrette Lachance et accompagné par Ziz.
CRITÈRES QUALIFICATIFS:
1) statut amateur
2) expérience de spectacle
3) prêt à faire des tournées
Les frais seront défrayés par le 100 Nons,.
Les intéressés sont priés de communiquer avec:
M. Léo Teillet
Président du Conseil d'Administration du 100 Nons
340, boulevard Provencher
Saint-Boniface, Manitoba R2H 0G7
Téléphone: 233-8972
LE 100 NONS
DEMANDE UN(E)
ADMINISTRATEUR(TRICE)
FONCTIONS:
coordonner des programmes locaux,
provinciaux
régionaux et
promotion du 100 Nons
préparation et administration des budgets
secrétariat
QUALIFICATIONS:
doit posséder une bonne connaissance de la
jeunesse, de la chanson, de la musique
doit être bon “leader”
doit pouvoir dactylographier
diplôme d'études secondaires (grade 12)
N.B.
l'administrateur(trice) travaillera en étroite collabo-
ration avec le Conseil d'Administration du 100 Nons
l'administrateur(trice) doit être disponible du 6 dé-
cembre 1976 au 31 août 1977
SALAIRE:
à négocier
S.V.P. faire parvenir les candidatures avant le 5 décem-
bre à:
M. Léo Teillet
Président Conseil d'Administration du 100 Nons
340, boulevard Provencher
Saint-Boniface, Manitoba
R2H 0G7
Moitiés de boeut
inspectées par les
agents du gouver-
nement, 65 sous la
livre, Viande maigre
et tendre, livrée
n'importe où en vil-
le. Goûtez-y avan!
de payer. Frais de
coupe et emballage
additionnels. Le
jour et le soir. Ap-
pelez 943-2226,
LA VÉRITÉ
2 décembre
Ceux qui me disent: Seigneur,
Seigneur! n'entreront pas tous
dans le royaume des cieux,
mais celui-là seul qui fait la
volonté de mon Père qui est
dans les cieux
(Matthieu 7, v. 21)
Aider l'étudiant à découvrir la beauté et la
noblesse d’une langue, c’est l’inciter à l’apprendre
et à l'utiliser, de façon permanente,
Un jardinier qui sabote sa
pelouse est un assassin
en herbe
(Raymond Devos)
PRIERE À SAINT JUDE
Saint Jude, apôtre glorieux,
fidèle serviteur et ami de Jésus,
l'Eglise vous honore et vous
invoque universellement com-
me patron de cas désespérés,
Priez pour moi, si malheureux,
ui vous implore; usez en ma
aveur du privilège qui vous est
accordé d'apporter visiblement
et promptement le secours né-
ceysaire, dans le cas sans es-
poir.
Venez à mon aide dans ce
grand besoin, afin que je re-
çoive les consolations et les
secours du Ciel dans toutes mes
nécessités, tribulations et souf-
frances, particulièrement. . ,
(ici faites votre demande...) et
que je bénisse Dieu avec vous
et tous les élus, durant toute
l'éternité,
Je vous promets, Ô saint
Jude, de me souvenir de cette
grande faveur, et je ne cesserai
jamais de vous honorer comme
mon patron très spécial et de
faire tout en mon pouvoir pour
encourager votre dévotion.
Ainsi soit-il,
Saint Jude, priez pour nous
et pour tous ceux qui vous in-
voquent et vous honorent.
LE CENTRE CULTUREL
FRANCO-MANITOBAIN
est à la recherche d'une
SECRÉTAIRE
ADMINISTRATIVE
FONCTIONS
En tant que secrétaire personnelle du directeur
général du Centre, elle devra faire de la dacty-
lographie, du classement, et du travail général
de bureau. Ce poste pourrait être à temps
complet où à mi-temps.
QUALIFICATIONS
- doit avoir une excellente maitrise (orale et
écrite) des deux langues officielles du pays
dactylographie — au moins 40 mots à la
minute
doit être conscientieuse, discrète, courtoise
et d'humeur joviale
doit être capable de travailler en équipe
connaissance du dictaphone serait un atout,
mais non essentielle
expérience préférable, mais non essentielle
CONDITIONS DE TRAVAIL
- de 9h00 à 17h00, cinq jours par semaine
- salaire à négocier
ENTRÉE EN FONCTION
le ter janvier 1977
Signalez le 233-8972 et demandez que l'on vous
fasse parvenir le formulaire “DEMANDE
D'EMPLOI".
Toute mise en candidature devra être faite avant
le 15 décembre 1976.
C.J. APPLIANCES
316, rue Des Meurons
Concessionnaire
Westinghouse
Réfrigérateurs, cuisinières,
ondes, climatiseurs,
laveuses à vaisselle,
divans,
fours à micro-
laveuses, sécheuses,
meubles, tables et
Téléphone: 233-8691
Voir Claude ou Jean
TEL.: 247-6202 296, RUE MARION, ST-BONIFACE
collerre’s
PRINTING & DUPLICATING
IMPRIMERIE INSTANTANEE
DACTYLOGRAPHIE - PHOTOCOPIES
DISTRICT SCOLAIRE
TRANSCONA-SPRINGFIELD
demande professeur au niveau primaire
programme Français, pour janvier 1977
Pour plus de renseignements,
veuillez écrire ou téléphoner à:
Mme Florence Rochon
a/s 760, rue Kildare est
Transcona, Man, R2C 3Z4
Teffaine, Monnin & Hogue
Avocats, notaires
DEMANDENT
Une secrétaire bilingue pour Etude légale. Dictaphone,
dactylographie: 50-60 mots à la minute, Pour plus de
renseignements, téléphoner à:
Mme St. Godard
233-1426
LA DIVISION SCOLAIRE
DE NORWOOD
DEMANDE
Pour janvier 1977, à l'école du Précieux-Sang
Un(e) enseignant(e) en 1ère année
Un(e) enseignant(e) en sciences, 7e et 8e années.
Un(e) technicien(enne) en bibliothéconomie
immédiatement.
Faire parvenir votre demande
avec votre curriculum vitae à:
Le Directeur
Ecole Précieux-Sang
209, rue Kenny
Saint-Boniface, Manitoba
R2H 2E5
ON DEMANDE
UN/UNE RECHERCHISTE
FONCTIONS:
Sous la direction du réalisateur, faire les démarches
nécessaires pour obtenir des interviews avec des
personnes impliquées dans l'actualité politique et
sociale, préparer des dossiers pour ces interviews
et accomplir certaines tâches connexes.
QUALIFICATIONS:
Mañtrise parlée et écrite du français et de l'anglais,
connaissance approfondie du domaine politique
manitobain ainsi que quelques années d'expérience
dans des tâches connexes.
CANDIDATURE:
Ceux et celles qui veulent poser leur candidature à
ce poste doivent remplir un formulaire de demande
d'emploi qu'on peut obtenir à CKSB, avant le 18
décembre.
LA
LA LIBERTE, jeudi 2 décembre 1976 / 21
on demande
GARDERIE DE BAMBINS
pour enfants de 2 à 5 ans,
Pour plus de renseignements,
composer 247-8660 le jour!
257-5691 le soir, 197, rue
Kitson,
2-289.JNO
PLACE DE STATIONNE:
MENT où l'on peut aisément se
rendre à l'hôpital St-Boniface à
pied, Jours de semaine seule
ment, de 8h a,m, à 5h p.m.
Composer 452-3309,
13-583-.JNO
DESIRERAIT PRENDRE
PLACE avec personne qui par
tirait pour Montréal, en voitu
re, vers le 17 décembre (un peu
avant où après), Partagerait les
frais d'essence et pourrait aider
à conduire, Composer 247-
698),
34.593.436 C
à louer
Maison (type ‘Town House'')
de 3 chambres à coucher à St
Vital, Renseignez-vous au Vil
lage Canadien Coop Liée, 4
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22 / LA LIBERTE, jeudi 2 décembre 1976 __
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paraît chez une bonne part
de jeunes gens interrogés,
Mais il est effacé par d'au-
tres arguments bien plus sé-
rieux: ‘Je suis manitobain,
mes racines sont ici..." Les
liens affectifs et familiaux
importent beaucoup, même
pour les plus désabusés,
Le départ pour le Québec
n'est pas envisagé en ter:
mes uniquement économi-
ques, mais bien plus en ter-
mes culturels, d'identité ca-
nadienne-française et politi-
que, Au Québec ils pour-
raient ‘enfin vivre dans un
pays francophone. .", mais
IIS connaftraient également
de durs problèmes d'identi-
fication, ‘C'est un risque à
courir,"
Une grande majorité des
étudiants dit cependant croi:
re à la cause" française au
Manitoba, Même si leur con-
viction est suivie de peu
d'action: L'éternelle antien-
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nauté disparaltra,,, Îl faut
rester ici et lutter,"
Une émigration au Québec
ou dans un autre pays tran-
cophone apparaît comme un
dernier recours, ‘Si la cultu-
re française disparaissait to-
talement, je m'en irais"”, pro-
clament beaucoup, en une
sorte de profession de foi
du français, Seuls quelques
rares étudiants soulèvent
spontanément l'hypothèse
de la séparation de la Belle
Province, "Si Québec se s6-
pare, il faudra aviser."
Les plus lucides mais
aussi! les plus amers sont
souvent ceux qui ont déjà
travaillé avant de reprendre
des études, ‘Je me ferai pro-
bablement assimiler ici
Pourquoi partir au Québec?
Je connais les gens d'ici, Je
suis déjà adapté à la menta-
lité angalise, C'est probable-
ment ici que je réussirai le
mieux.”
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garantissant à tous des chances et un traitement égaux
en ce qui concerne les conditions d'emploi, les piomo-
tions et d'autres domaines connexes.
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des enquetes ainsi que tout ce qui se fait et existe
actuellement au Canada dans ce domaine, |! faut avoir
acquis ces connaissances en ayant déja élaboré'et réalise”
de tels programmes,
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Les unilingues peuvent se porter candidats s'ils consentent
par écrit à s'engager dans un programme de formation lin-
guistique qui pourra, au gré de la Commission de la fonction
publique, durer jusqu'à un an. La Commission s'assurera
d'abord de leurs aptitudes linguistiques, puis déterminera le
lieu des cours, La titularisation ne sera accordée que sile
programme de formation se termine avec succès
Comment se porter candidat
Remplir le formulaire de demande d'emploi C.F.P.367-4110, -
on le trouve dans les bureaux de poste, les centres fédéraux
de main-d'œuvre, et les bureaux de la Commission de la
fonction publique du Canada, - et le faire parvenir à :
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